Découverte

Dix choses à savoir sur le programme vacances-travail (PVT)

En Australie, pendant son PVT, il est très fréquent de faire de la cueillette.
En Australie, pendant son PVT, il est très fréquent de faire de la cueillette. © JackF / Adobe Stock
Par La rédaction de l'Etudiant, mis à jour le 15 janvier 2024
5 min

Partir à l'autre bout du monde pendant un an pour profiter de votre voyage tout en travaillant : c'est l'objectif des accords "vacances-travail" signés entre plusieurs pays du monde. Si vous avez moins de 30 ans, devenir "PVTiste" pendant une césure ou avant d'entrer sur le marché du travail peut vous intéresser.

Programme, visa ou encore permis "vacances-travail" : tous ces noms désignent le même dispositif, le PVT, qui permet à des jeunes de moins de 30 ans (ou 35 ans selon les pays) de s'expatrier pour découvrir un autre pays tout en travaillant, durant un an maximum. Voici donc pourquoi et comment vous pourriez vous aussi en profiter.

1. En quoi consiste le programme "vacances-travail" ?

Il s'agit d'un visa, délivré par le pays partenaire, qui permet jusqu'à un certain âge (30 ou 35 ans maximum) de partir à l'étranger. Sur place, en plus de voyager et visiter le pays, il est possible de travailler ponctuellement pour financer son séjour.

2. Combien de temps dure un PVT ?

La plupart du temps, le visa vacances-travail est valable un an. Il existe quelques exceptions. Au Canada, le PVT s’étend sur deux ans. En Nouvelle-Zélande, il peut être renouvelable trois mois selon certaines conditions (type d’activités exercées) et donc durer maximum 15 mois. L’Australie est le pays le plus ouvert aux PVTistes : le visa est valide un an mais renouvelable deux fois pour une année complète, là encore en fonction de votre activité. Vous pouvez donc partir trois ans en PVT en Australie

3. Peut-on faire plusieurs PVT ?

Oui, il est possible de multiplier les PVT dans des destinations différentes en respectant les règles d’éligibilité. En revanche, vous ne pouvez obtenir qu’un seul PVT par destination (sauf pour l’Australie donc). 

4. Où peut-on partir ?

Depuis 2000, la France a conclu des accords avec seize pays : l'Australie, l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Corée du Sud, la Colombie, l’Équateur, Hong Kong, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Taïwan et l'Uruguay. L’accord avec la Russie est quant à lui suspendu depuis 2022.

5. Que peut-on faire pendant son PVT ?

En profiter, oui, mais aussi travailler. En tant que PVTiste, il faut surtout s'attendre à trouver des "petits boulots", le but n'étant pas de travailler toute la durée de son séjour. L'Australie est par exemple connue pour ses jobs saisonniers de cueillette, ou dans la restauration. Vous pourrez aussi trouver un travail dans la vente, en babysitting, ou encore des travaux non rémunérés mais en étant nourri et logé au sein d'une famille d'accueil. Tout dépend du pays : certains, comme le Japon, interdisent aux PVTistes de travailler dans des bars. Renseignez-vous bien !

6. Quels sont les avantages ?

Le PVT permet d'apprendre une langue, découvrir un pays, une culture, tout en auto-finançant son voyage en travaillant. Pas besoin de trouver un job en amont, ni d'avoir un certain niveau d'études ou de langue pour partir.

7. Quels sont les inconvénients ?

En échange, il faut obligatoirement avoir des économies le temps de trouver du travail sur place. Et ne pas être difficile sur les missions que vous trouverez, peut-être parfois loin de vos compétences initiales. Le PVT, c’est aussi être loin de ses proches pendant une longue période où tout n’est pas facile tous les jours. Il faut en avoir conscience avant de partir. 

8. Qui peut devenir PVTiste ?

Pour bénéficier du programme "vacances-travail", il faut être âgé de 18 à 30 ans, voire 35 ans pour l'Argentine, l'Australie et le Canada. Vous devez avoir un passeport valide, posséder un billet d'avion aller-retour ou "des ressources suffisantes pour acheter un billet de retour", disposer d'un certain montant de ressources au départ dans le pays et d'une assurance couvrant les risques sur place (le site working-holiday-visas.com propose un comparateur). Vous devez par exemple être en possession de minimum 3.000 euros pour espérer partir en Australie, de 2.500 euros pour la Nouvelle-Zélande ou le Chili, 1.700 euros pour le Canada.

9. Sous quelles conditions peut-on bénéficier du programme ?

Autre condition : ne pas avoir déjà bénéficié d'un PVT dans le pays concerné, sauf cas particulier en Australie. Dans certains cas, il sera aussi demandé une lettre de motivation, un certificat médical et un casier judiciaire vierge. 

10. Comment obtenir un PVT ?

La démarche se déroule en ligne ou dans l'ambassade du pays que vous avez choisi. N'hésitez pas à vous y prendre à l'avance, car presque tous les pays sauf l'Australie et la Nouvelle-Zélande imposent des quotas de PVT. Ainsi, selon le ministère des Affaires étrangères, il n'y a que 300 places pour le Mexique et l'Uruguay, 500 au Brésil, 1.800 pour le Japon et jusqu'à 7.000 au Canada.

Les spécificités du PVT selon votre pays de destination

Chaque destination a ses spécificités concernant l’accueil de PVTistes. Plusieurs critères sont donc à prendre en compte avant de demander votre visa. Certains pays peuvent être très sélectifs, c’est le cas du Canada qui limite le nombre de PVT par an. En Australie, la destination est tellement plébiscitée qu’il faut être stratégique et s’installer au bon endroit. Un conseil donc : renseignez-vous bien auprès d’actuels PVTistes, demandez-leur un retour d’expérience pour partir en toute tranquillité.

Faire son PVT au Canada

Faire son PVT en Australie (à venir)

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