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Étudier à l'étranger : comment s'inscrire, pas à pas

Examens, révisions, inscription
Dossier à remplir, CV, lettre de motivation, etc. : que vous partiez seul ou dans le cadre d'un échange, les pièces à fournir sont nombreuses. © Shutterstock
Par Sophie Collet, publié le 11 février 2017
1 min

L'heure de la paperasse a sonné ! Phase peu gratifiante mais totalement indispensable de votre expatriation, l'inscription au sein de l'établissement d'accueil est un processus bien balisé. En voici les étapes clés, extraites de l'ouvrage “Partir étudier à l'étranger” de Sophie Collet.

En moyenne, il faut compter un an de préparation pour un projet d'études à l'étranger. Dans le cas d'un départ en échange, les premières démarches s'effectuent dès le début de l'année universitaire précédente. Pour ceux qui partent par eux-mêmes, les “free movers”, il est même conseillé d'anticiper le grand saut dix-huit mois à l'avance.

1. Se renseigner et faire sa demande de départ

Dès septembre, ayez donc l'œil rivé aux panneaux d'affichage de votre fac ou de votre école pour ne pas rater les premières réunions d'information. Ensuite, entrez en contact avec la personne chapeautant les échanges internationaux dans votre établissement. À la fac, il s'agit en général d'un professeur référent responsable d'un département et en école du service des relations internationales. C'est à eux que vous devrez faire part de votre candidature.

Lire aussi : Je veux aller étudier à l'étranger, où puis-je me renseigner ?

Choisissez alors un ou plusieurs établissements. Le plus souvent, vous devrez formuler entre trois et six vœux pour un départ en échange. Si vous partez seul, envisager un nombre comparable de candidatures paraît constituer un bon choix.

2. Passer les tests de langues

C'est au cours du premier trimestre de l'année universitaire qu'il faudra vous enquérir des éventuels tests de langues nécessaires avant l'inscription. Toutefois, si vous partez en échange, vous en serez souvent exempté. Et certains pays ne demandent aucune preuve de votre niveau linguistique – ce qui ne signifie pas que celui-ci ne vous poserait pas problème s'il était trop faible.

Lire aussi : Études à l'étranger : faut-il absolument parler la langue du pays où on va ?

3. Pour un échange, la précandidature puis, si nécessaire, le contrat d'études

Le dossier de précandidature

Ce dossier permet aux établissements de sélectionner les candidats à envoyer à l'étranger. Il inclut en général un CV, une lettre de motivation et la liste des universités que vous aurez préalablement choisies. Généralement, vous devez le retirer au bureau des relations internationales, mais il est également parfois téléchargeable sur le site de votre établissement. La plupart du temps, un enseignant référent par discipline est chargé de sélectionner les candidats, car les places sont limitées. Le dossier revient ensuite au service des relations internationales, qui s'occupe alors de l'inscription administrative.

“Malheureusement, les critères de sélection ne sont pas transparents, déplore Marion, étudiante en LEA partie en Erasmus en Espagne. Personnellement, j'ai dû faire le forcing auprès de ma professeure référente pour qu'elle s'occupe de mon dossier. Ceux qui n'ont pas fait cette démarche n'ont pas été retenus.”

Le contrat d'études Erasmus

Si vous souhaitez effectuer une mobilité Erasmus et que votre projet de départ a été approuvé, vous devrez remplir un “contrat d'études”. Ce document détaille les cours que vous suivrez et les crédits ECTS (“European Credit Transfer System”, système européen de transfert de crédits) correspondants. Très important, c'est lui qui garantit la reconnaissance en France de votre période d'études à l'étranger.

Comme il n'est pas toujours évident de choisir à l'avance (et que, dans certains pays, l'inscription aux différents modules a lieu à la rentrée), certains établissements se montrent plus souples et permettent de le modifier une fois sur place.

Le contrat d'études devra ensuite être signé par votre professeur coordinateur. Il sera enfin transmis au service des relations internationales, qui s'occupe de la partie administrative de l'inscription à l'étranger.

3 bis. Pour les “free movers”, s'inscrire à l'université étrangère

Contrairement à ceux qui partent dans le cadre d'un accord d'échanges, les étudiants en mobilité individuelle ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour s'acquitter de toutes les formalités d'inscription. Lorsque les établissements d'accueil mènent une politique internationale forte, des procédures à distance ont en général été créées. Mais, dans de nombreux cas, vous devrez vous déplacer.

Lire aussi : Partir à l'étranger seul ou en échange : quelles différences ?

Il faut aussi savoir que certaines facultés sont accessibles sur sélection. En Angleterre ou aux États-Unis par exemple, il faut ainsi remplir un dossier, joindre un CV, habituellement assorti d'une lettre de motivation et de lettre(s) de recommandation, voire passer des épreuves écrites et des entretiens.

Une fois l'inscription effectuée, le parcours administratif n'est pas terminé : demande de bourses, assurance sociale et renseignements pratiques sur le pays d'accueil sont encore prévoir. Ce n'est pas insurmontable, mais cela demande de l'organisation. Bon courage !

POUR ALLER PLUS LOIN
À découvrir aux Éditions de l'Etudiant :
Partir étudier à l'étranger”,
par Sophie Collet.

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