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Erasmus+ : toujours plus d’étudiants partis à l’étranger en 2019

En 2019, 102.476 mobilités ont été comptabilisées en Europe et hors du continent.
En 2019, 102.476 mobilités ont été comptabilisées en Europe et hors du continent. © Valerii Honcharuk / Adobe Stock
Par Pauline Bluteau, publié le 16 avril 2020
3 min

INFOGRAPHIE. Tous les ans, des dizaines de milliers d’étudiants font le choix d’effectuer une partie de leur cursus à l’étranger via le programme Erasmus+. Si l’Europe attire, les étudiants sont aussi de plus en plus nombreux à s’expatrier en dehors du continent. Récap.

Les étudiants sont de plus en plus nombreux à s'expatrier en Europe pour effectuer une partie de leur cursus. C’est en tout cas ce qui ressort du rapport annuel de l’agence Erasmus+. Le programme est l’un des plus connus : au total, 34 pays y participent et plus de 800.000 étudiants européens en bénéficient chaque année.

La France n’est pas en reste. En 2019, 102.476 mobilités ont été comptabilisées. Parmi elles, 80.805 concernent directement les étudiants.

Erasmus+ 2019 en quelques chiffres

De plus en plus de mobilités de stage

Les études à l’étranger ont toujours autant la cote : 54.723 étudiants sont partis quelques semaines, voire plusieurs mois, en Europe, la plupart pour y poursuivre leur cursus. Mais de plus en plus d’étudiants préfèrent profiter du programme Erasmus+ pour effectuer leur stage (+27% par rapport à 2018).

Le nombre de mobilités pour suivre des formations professionnelles est lui aussi en augmentation. Pour les lycéens en bac professionnel, les stagiaires ou les apprentis, les opportunités sont nombreuses. Au total, 23.722 apprenants sont partis à l’étranger. La majorité d’entre eux ont choisi une mobilité courte, de deux semaines à trois mois maximum (+32% par rapport à 2018).

Du changement du côté des destinations préférées des étudiants

Les étudiants font aussi davantage le choix de partir en dehors du cadre européen. En 2019, 2.360 étudiants sont partis au sud de la Méditerranée (Maghreb principalement) en Europe de l’Est (Ukraine) ou en Asie (Chine, Japon, Vietnam, Indonésie…). Plus à la marge, les Balkans, la Russie et l’Afrique attirent aussi les étudiants. Il s’agit essentiellement de mobilités d’études (1.977 contre 383 mobilités de stage).

Le Brexit a déjà commencé à avoir un impact sur les mobilités strictement européennes. Environ 14.000 étudiants sont partis au Royaume-Uni en 2018 contre 11.656 en 2019. Tout cela en faveur de l’Espagne, qui prend la tête des pays les plus plébiscités par les étudiants français : 15.175 mobilités en 2019. Le Brexit a également profité à l’Irlande qui double l’Allemagne. L’Italie connait aussi une belle progression, tout comme la Belgique et la Finlande, qui restent des pays assez convoités.

Les perspectives du programme Erasmus+ pour les années à venir

Dans son rapport, l’agence Erasmus+ a également indiqué qu’elle souhaitait continuer à développer certains dispositifs. Notamment ceux qui concernent les étudiants boursiers, les alternants et les jeunes de l’enseignement agricole, de plus en plus nombreux à bénéficier du programme. Dans les prochaines années, le thème de l’écologie sera également un enjeu majeur pour l’agence qui promet de travailler sur l’impact des gaz à effets de serre.

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