Décryptage

Étudier à l'étranger : l'Australie, une destination encore méconnue

Melbourne, Australie
Le soleil et les vagues ne sont pas les seuls atouts de l'Australie : le niveau de l'enseignement supérieur y est bon. © iStockphoto
Par Sophie Collet, avec la collaboration de Morgane Taquet, publié le 24 janvier 2017
1 min

Bien qu'elle propose un enseignement de qualité, à l'américaine, pour des coûts plus limités qu'aux États-Unis, l'île-continent de l'hémisphère Sud attire relativement peu de jeunes Français. En cause : le nombre encore limité d'accords d'échanges bilatéraux. Présentation extraite de l'ouvrage “Partir étudier à l'étranger” de Sophie Collet.

L'Australie a accueilli plus de 248.000 étudiants étrangers en 2013. Un chiffre impressionnant pour un pays qui ne compte que 22 millions d'habitants ! C'est dire si l'accueil réservé aux étudiants étrangers est bien rodé. Pourtant, les jeunes Français, eux, ne sont que 1.400 environ à se diriger vers les universités du pays des kangourous…

Des partenariats en développement avec les établissements français

Évoluer dans un décor de rêve, c'est bien souvent ce qui motive les étudiants français tentés par l'aventure australienne. Cependant le soleil, les vagues et les grands campus à l'américaine ne constituent pas les seuls atouts de l'Australie. Le pays des antipodes propose aussi un enseignement supérieur de bon niveau aux normes appréciées dans toute la zone Asie-Pacifique.

Mais les échanges interétablissements avec la France sont encore plutôt réservés aux écoles. Les universités, elles, commencent seulement à conclure des accords avec les établissements australiens, bien que les choses évoluent rapidement. Chaque année, la liste de nouveaux partenariats franco-australiens s'allonge !

Lire aussi : nos palmarès des bachelors de business schools, des grandes écoles de commerce et des écoles d'ingénieurs pour l'ouverture internationale

Le système australien se répartit entre 40 universités, qui dispensent un enseignement long et théorique, et 90 collèges TAFE, des établissements publics ainsi que certaines écoles privées, qui délivrent des formations courtes et professionnalisantes. Les diplômes, eux, suivent le modèle anglo-saxon avec un bachelor, un master et un PhD.

Pour en savoir plus, consultez le site de l'ambassade de France sur place, rubrique “Étudier en Australie” et rubrique “Enseigner en Australie” pour vous renseigner sur les postes d'assistant dans les écoles australiennes.

Un budget conséquent

Si l'on est loin des tarifs pratiqués par les universités américaines, les études en Australie reviennent tout de même assez cher aux “free movers” (les étudiants partant seuls). Impossible de trouver un programme à moins de 10.000 dollars australiens l'année et les prix peuvent atteindre le triple de cette somme ! Si vous partez en échange, en revanche, vous ne vous acquitterez que des frais de scolarité français.

Sachez aussi que le visa étudiant vous donne le droit de travailler vingt heures par semaine en période scolaire, et jusqu'à quarante heures pendant les vacances.

Pour construire votre projet, le site officiel sur les études supérieures en Australie studyinaustralia.gov.au offre une mine d'informations (en anglais).

La vie quotidienne s'avère un peu plus onéreuse qu'en France. Claire, qui effectue un stage de six mois à Sydney, explique : “Je paye mon loyer 200 dollars australiens par semaine, charges, électricité et Internet inclus. Mais je ne partage pas ma chambre, contrairement à beaucoup d'étudiants ici. Une carte de métro me revient à 20 dollars par semaine en tarif étudiant et la nourriture est également un peu plus chère dans les supermarchés qu'en France. En revanche, on peut facilement manger dehors pour moins de 10 dollars, surtout de la cuisine asiatique !”

POUR ALLER PLUS LOIN
À découvrir aux Éditions de l'Etudiant :
Partir étudier à l'étranger”,
par Sophie Collet.

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