Étudier en Chine : "Il faut se lancer et laisser de côté ses préjugés !"

Aurore, 21 ans, étudiante en BBA à l'emlyon, a multiplié les expériences à l'étranger au cours de son cursus. Elle raconte pour l'Etudiant sa mobilité de quatre mois à Shanghai, une expérience qui a conforté son envie de travailler à l'international.
Un stage en Allemagne, une première mobilité aux Philippines et enfin la Chine, Aurore, actuellement en dernière année de BBA à l’emlyon, a eu l'opportunité de réaliser plusieurs stages et échanges à l’étranger, dans le cadre de ses études.
Le plus récent s’est donc déroulé à Shanghai, où elle a réalisé une mobilité de quatre mois. Rentrée en décembre 2024, elle a encore plein de projets en tête et n’a qu’une envie : y retourner.
Une première visite en Chine
C’est dans le cadre de sa dernière année en BBA (bachelor in business administration) à l’emlyon qu’Aurore a choisi sa majeure DBA (Doing Business in Asia) sur le campus de Shanghai.
Un choix loin d’être anodin pour la jeune étudiante en commerce. "Le programme DBA, est dédié au business international mais centré sur l'Asie. Je me suis dit que cela pouvait être une bonne opportunité, car j’aime voyager et que j’aimerais travailler en Chine, en Corée ou au Japon plus tard", souligne la jeune femme.
Shanghai, une ville pleine de surprises
Dès son arrivée, Aurore a été étonnée par la culture chinoise très opposée à la nôtre. "Par exemple, ils crachent tout le temps par terre dans la rue", s'amuse-t-elle. "Mais dans l’ensemble, ils ont une manière de se comporter qui est beaucoup plus agréable qu’à Paris".
Malgré tout, Aurore a surtout été surprise par les campus très différents de la France.
À l’image des États-Unis, les campus sont gigantesques avec de nombreuses infrastructures allant des épiceries aux piscines. "C’est comme un village. C'était vraiment dingue, ils peuvent y vivre sans avoir besoin de sortir", s’exclame-t-elle.
Concernant les logements, pas besoin de se mettre la pression. "En deux jours sur place vous pouvez trouver un logement", souligne Aurore.
Mais surtout, il faut laisser ses préjugés en France, "ne partez pas avec des jugements et restez ouvert à la culture des autres", affirme l'étudiante.
"La vie étudiante, c’est plein d’opportunités à saisir"
Durant son séjour, Aurore a pu profiter de nombreux privilèges. Entre les soirées, les événements inattendus et les cours, ces quatre mois ont été très intenses pour la jeune femme.
"Il faut absolument installer WeChat quand tu pars en Chine", souligne-t-elle. Ce réseau social permet de rencontrer des gens, d’entrer dans des communautés mais aussi de participer à beaucoup d’événements. "J'ai pu participer à la Fashion Week de Shanghai. Ce n'était pas mon objectif premier quand je suis arrivée en Chine, mais c'est une expérience inoubliable", explique Aurore.
Mais, impossible de sortir sans un site de traduction avec vous. "Ils ne parlent pas du tout anglais, même à Shanghai qui est une grosse ville. Il faut toujours avoir Google Traduction sur son téléphone", insiste-t-elle.

Des expériences qui ont façonné son futur professionnel
Après avoir réalisé un premier stage en Allemagne durant sa deuxième année de bachelor, un échange aux Philippines pendant quatre mois et un changement de campus en Chine, Aurore est aujourd’hui certaine de vouloir travailler à l’étranger. "J’ai toujours aimé voyager et l’école de commerce m’a offert les opportunités d’aller étudier à l’international", souligne-t-elle.
Plus tard, l'étudiante aimerait travailler en tant que cheffe de produit dans la dermo-cosmétique et skincare et donc s’installer en Chine ou en Corée. "Voyager dans tous ces pays m’a vraiment fait prendre conscience que j’aimerais travailler en Asie mais surtout bouger à travers le monde", termine Aurore.