Portrait

Lucile Simon, en stage au Congrès américain

FLU_Lucile Simon_Stage Congrès américain © Jay Mallin/Zuma/REA pour l’Etudiant_PAYANT
Lucile Simon devait initialement effectuer son stage auprès de John McCain. Elle est arrivée à Washington quelques jours après son décès. © Jay Mallin/Zuma/REA pour l'Etudiant
Par Delphine Dauvergne, publié le 20 décembre 2018
3 min

Etudiante en M2 à l'IAE de Caen, la jeune Ambassadrice Normandie pour la paix a décroché un stage au Congrès américain auprès du sénateur républicain de Georgie, Buddy Carter.

Attirée par la culture anglo-saxonne et étatsunienne, Lucile Simon avait commencé par choisir l’option anglais pour son bac littéraire. "Je souhaitais devenir professeure d’anglais, alors je me suis inscrite en licence LLCER [langues, ­littératures, civilisations étrangères et régionales] au Havre. Mais j'ai vite changé d'avis car je voulais un métier avec plus de liberté", explique-t-elle.

Tournée vers le rêve américain

Pour son dernier semestre de licence, elle part en échange à la Loyola University à La Nouvelle-Orléans.

Après un M1 de recherche en anglais, elle entre en M2 management et commerce international franco-américain à l’IAE (institut d’administration des entreprises) de Caen, où les enseignants sont américains.

"L’une de nos professeurs nous a parlé d’une opportunité de stage au Congrès, auprès du sénateur John McCain. Cela semblait trop énorme pour être vrai !" se souvient-elle, encore étonnée d’avoir été sélectionnée.
Lucile arrive le 28 août 2018 aux États-Unis, quelques jours après le décès de John McCain… Elle est réaffectée auprès du sénateur républicain Buddy Carter.
"Une partie du stage comprend du secrétariat, et la gestion des appels téléphoniques des électeurs de ce représentant de Géorgie. J’écris aussi des petits discours, des mémos sur des textes de loi."

Ambassadrice Normandie pour la paix

Lucile a aussi une deuxième casquette : Jeune Ambassadrice Normandie pour la paix au sein du Congrès américain, dans le cadre du partenariat entre la région Normandie et le French American Fund.
"Je fais du réseau pour ce projet, avec des présentations auprès de vétérans, pour diffuser l’idée que la Normandie devienne une place de la paix dans le monde. On aimerait notamment inscrire les plages du Débarquement au patrimoine mondial de l’Unesco." Lucile reviendra en France en décembre, et espère bien pouvoir continuer à travailler sur ce projet…

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