Programme vacances travail : un visa "jeunes" pour voyager et travailler à travers le monde

Brésil, Canada, Australie… Le programme vacances travail est un visa spécial 18-30 ans qui vous permet de voyager durant un an et vous donne le droit de travailler dans 14 pays hors de l’Europe pour financer une partie de votre séjour. Mode d'emploi en 6 questions.
1. Les PVT, qu'est-ce que c'est ?
Pendant plusieurs mois (jusqu’à un an), vous pouvez voyager à travers un pays et en découvrir la culture tout en travaillant sur place pour vous faire un complément de ressources et financer ainsi votre séjour. La France a signé des accords bilatéraux de PVT avec 14 pays hors de l’Union européenne, de l’Australie au Canada en passant par la Colombie, Taïwan ou encore le Mexique. Le dernier accord de PVT est entré en vigueur en 2018 et vous permet de vous envoler jusqu’à 12 mois au Brésil. Attention : les jobs que vous exercerez seront rarement en rapport avec vos éventuels diplômes universitaires. Il s'agit le plus souvent de petits boulots qui ne nécessitent pas de qualification particulière.
2. Qui peut bénéficier d'un PVT ?
Les programmes vacances travail – ou Working holiday visas (WHV) – s’adressent spécialement à un public de jeunes de 18 à 30 ans (et même jusqu’à 35 ans pour l’Argentine et le Canada) à la date de demande du visa. Contrairement à d’autres programmes de mobilité, pas de conditions d’études ou de diplôme. Avec le programme Erasmus+, vous devez être étudiant ou apprenti en formation et passer par un organisme (université, école, centre de formation d’apprentis…) pour partir. Pour obtenir un PVT, il vous suffit de faire une demande individuelle de visa que vous effectuez auprès de la représentation diplomatique (ambassade, consulat… ) en France du pays concerné.
3. Combien y-a-t-il de places ?
Les programmes sont souvent contingentés. Les quotas de participants français sont par exemple de 300 places pour le Chili ou la Colombie, 500 pour la Russie ou 1.500 pour le Japon. Bonne nouvelle : il n'existe pas de contingent de places pour les destinations très prisées comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. Mauvaise nouvelle : ce n'est pas le cas du Canada, l'une des trois destinations favorites des jeunes Français. "Le Canada est très demandé et n’offre que 6.750 places par an pour environ 20.000 demandes, précise Julie Meunier, fondatrice du site PVTistes.net. Résultat : il faut procéder à un tirage au sort pour départager les candidats au départ. Certains peuvent candidater en juillet et partir en octobre, d’autres n’ont jamais pu partir en cinq ans." Mieux vaut donc prévoir un plan B, même si l'ambassade du Canada en France accorde parfois des places supplémentaires. "2017 a été une année record avec 11.050 PVT accordés à des Français", remarque Julie Meunier.
4. Quelles sont les conditions à remplir ?
5. Combien ça coûte ?
6. Avant, pendant ou après les études : quand partir ?
C'est un choix personnel. Vous pouvez avoir envie de faire un break après le bac, durant vos études supérieures ou après celles-ci. Avec un PVT, vous voyagez et travaillez jusqu'à un an en dehors de tout cursus scolaire. Attention si vous effectuez votre PVT durant vos années d'études : "Vérifiez que votre école ou votre université considère que le PVT fait partie de l'année de césure. Souvent ce n'est pas le cas", prévient Julie Meunier. Si la période de césure (jusqu'à un an) est un droit reconnu depuis 2015, le dernier mot pour vous l'accorder ou pas revient à votre établissement de formation. Un voyage en PVT est à mi-chemin entre le projet personnel et le projet professionnel. Avant de partir, contactez le service international de votre fac ou de votre école pour ne pas être pris de court et perdre votre statut d'étudiant. La priorité étant souvent donnée au diplôme, beaucoup préfèrent attendre l'obtention de ce dernier pour entreprendre un voyage en PVT.
Cliquez sur la destination qui vous intéresse et accédez au service de sa représentation diplomatique en France pour faire votre demande de visa vacances travail. En face de chaque destination, vous trouvez également le nombre de places à pourvoir pour l'année en cours.
Argentine : 700 places
Australie : pas de contingent de places
Brésil : 500 places
Canada : 6.750 places
Chili : 300 places
Colombie : 300 places
Corée du sud : 2.000 places
Hong Kong : 500 places
Japon : 1500 places
Mexique : 300 places.
Nouvelle-Zélande : pas de contingent de places
Russie : 500 places
Taïwan : 500 places
Uruguay : non communiqué.
Source : ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.