Témoignage

Sabrina, Erasmus au Royaume-Uni : "Je veux travailler à l’étranger depuis que j’ai 16 ans"

Sabrina, Erasmus Royaume Uni
Sabrina est aujourd'hui community manager pour un festival. © Ariane Pinel pour l'Etudiant
Par Jean Chabod-Serieis, publié le 12 janvier 2017
1 min

Le film "L'Auberge espagnole" a donné à Sabrina l'envie de partir en Erasmus. C'est chose faite ! Dans le cadre de son master 2 à l'université Paris 8, elle a passé trois mois à Londres. Un séjour qui reste comme un des meilleurs souvenirs de sa vie.

"La première fois que j'ai entendu parler d'Erasmus, c'était en regardant le film 'L'Auberge espagnole' en classe. Notre professeur voulait nous parler de l'Europe. Après l'avoir vu, je pensais que c'était tout beau, tout rose. Mais ce n'est pas comme ça. Sur place, à Londres, j'étais plus à l'aise avec les étudiants français. Les Anglais restaient ensemble. Les Néerlandais aussi."

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Une expérience extraordinaire

Ce voyage de trois mois à Londres, dans le cadre de son master 2 médias internationaux, culture et société étrangère, à l'université Paris 8 Saint-Denis restera comme l'un des plus beaux souvenirs de sa vie. "D'abord, parce que celui qui est devenu mon mari est venu me demander en mariage pendant mon séjour ! Et parce que j'ai adoré Londres."

Sur place, Sabrina, suit des cours à l'University College of London, dans sa spécialité. Le programme avait de quoi donner envie : "On avait peu de cours, environ dix heures par semaine, mais beaucoup de devoirs. Le reste du temps, on en profitait : visites, photos, voyages en Écosse." Sabrina loge dans une résidence étudiante où ses amis sont luso-ukrainiens, néerlandais, nigérians. "Je voulais absolument faire cette expérience. D'abord, parce que j'étais étudiante en langue (licence d'anglais), et que je voulais travailler à l'étranger depuis l'âge de 16 ans." La vie londonienne est chère. "J'ai reçu 1.600 € de bourse Erasmus, ce qui m'a payé les trois quarts de mon loyer. Le reste, je le dois à mes parents et à un prêt bancaire que je suis toujours en train de rembourser." Le blues post-Erasmus se fait sentir. "J'ai du mal à regarder des photos sur Londres, cela me donne envie de pleurer et de repartir. J'essaie d'ailleurs de convaincre mon mari de partir s'installer à l'étranger."

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