Interview

L’Industreet accueille ses premiers apprenants et apprenantes en novembre. Le point sur l’offre de formations.

Proposé par L'Industreet

publié le 12 octobre 2020
6 min

L’Industreet accueillera ses premiers apprenants et apprenantes en novembre 2020, à Stains, en Seine-Saint-Denis. À L’Industreet, peu importe votre CV et votre bagage scolaire. Ce qui compte, c’est l’envie et la curiosité. Vous pouvez intégrer le cursus quand vous le souhaitez durant toute l’année. Une école qui donne sa chance à toutes et tous et dont la gratuité est un atout. Pour en savoir davantage sur cette école d’un nouveau genre, nous avons discuté avec André Dondeyne, son directeur des formations.

Comment pourrait-on définir le secteur de l’industrie, pour celles et ceux qui en ont une vision floue, ou biaisée ?

Le secteur industriel est un ensemble d’activités qui produit des biens, qu’ils soient automobiles, aéronautiques, pharmaceutiques ou encore alimentaires, pour ne citer que ces exemples. L’image la plus accessible reste les chaînes de production chez Renault, ça parle à tout le monde. Mais l’industrie, c’est aussi fabriquer des pâtes ! Les jeunes s’intéressent à ce secteur, même si, par méconnaissance, certains s’en écartent d’emblée. Mais une fois que l’on découvre les coulisses, que l’on sort du cliché des Temps modernes de Chaplin, on réalise que l’industrie s’appuie aujourd’hui sur le numérique, mais aussi que les frontières avec le secteur tertiaire s’amenuisent. C’est ça qui motive les filles et les garçons à explorer ce domaine, d’autant que ce domaine recrute.

Quelles filières propose L’Industreet ? Pour préparer à quels métiers ?

Nous proposons cinq filières, qui chacune forme à deux métiers : inspection et contrôle non destructif, lignes de production automatisées, terminaux de distribution d’énergie, numérisation des installations industrielles et enfin, entretien multiservice robots-assistés. Sur notre site Internet, les intéressés peuvent réaliser un quiz qui les aidera à définir la filière qui leur convient le mieux. Bien sûr, pendant la phase de recrutement, nous discuterons avec eux et les aiguillerons. Pour les jeunes qui intègrent L’Industreet, la formation dure entre 12 et 18 mois, selon le niveau d’entrée de chaque apprenant ou apprenante. Ils obtiennent ensuite un diplôme certifié par le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), reconnu par l’État.

L’Industreet affiche clairement sa volonté d’accueillir autant de jeunes femmes que de jeunes hommes, pour revaloriser la place de celles-ci dans le secteur de l’industrie. Comment s’annonce la rentrée de novembre en ces termes ?

Nous voulons en effet avoir autant de jeunes femmes que de jeunes hommes à L’Industreet. Pour la « première » rentrée à venir, nous atteignons une belle proportion de celles-ci, de l’ordre de 40 % d’inscrites. À ce stade, il ne s’agit encore que de pourcentages, mais notre objectif est de casser l’image archaïque de l’industrie en formant un public féminin. La parité est une valeur qui nous est chère.

La formation s’appuie-t-elle davantage sur la théorie ou sur la pratique ?

La pédagogie que nous avons mise en place est une pédagogie par projets. Très peu de cours magistraux sont dispensés. Nous sommes dans le « faire pour apprendre ». Les apprenants et apprenantes seront amenés à travailler en équipe sur des projets venant de l’équipe pédagogique, de nos interlocuteurs du secteur de l’industrie, mais aussi des jeunes, souvent forces de proposition. En parallèle, nous inciterons nos apprenants à visiter des entreprises, à se renseigner sur les innovations dans le secteur.

Vous parlez d’un campus « vivant » et d’activités annexes qui font partie de la formation. De quoi s’agit-il exactement ?

Nous ne souhaitons pas seulement former des experts techniques. Notre volonté est aussi de former des citoyens à part entière. Pour cela, nous dédions du temps au sport, à la culture, à l’engagement citoyen. Chaque apprenant/apprenante devra passer du temps au sein de l’association de son choix, pour s’ouvrir au monde, aux autres. C’est du temps social et ce temps social nous paraît primordial. Ce n’est pas récréatif, ça a du sens. Nous voulons que chacun développe des « compétences douces » [les soft skills, en anglais, très appréciées des recruteurs, NDLR] liées au savoir-être, à la communication. Ces activités annexes aboutiront elles aussi à une évaluation. Qui plus est, nous fonctionnons selon des parcours individualisés : chacun avancera à son rythme, aura le droit de faire des erreurs. Nous mettons à disposition une cellule encadrante pour que les apprenants puissent échanger sur leurs parcours, leurs questionnements, leurs doutes professionnels, mais aussi leurs soucis personnels.

Comment se déroule l’inscription à L’Industreet ? À quel genre d’entretien peut-on s’attendre ?

L’inscription se fait en ligne avec un test de personnalité. Si l’apprenant/apprenante va au bout, nous l’invitons ensuite à passer une journée « Découverte & Tests d’affinité ». Ces phases de sélection sont proposées tout au long de l’année, ce qui est un atout de L’Industreet.
Nous souhaitons que les jeunes aient envie de rejoindre L’Industreet, mais il faut également que L’Industreet ait envie de les accueillir. Si l’attirance est réciproque et la motivation palpable, alors, c’est parti.

C’est parti pour vous ? Rendez-vous sur https://lindustreet.fr/ pour en savoir plus.

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