En pleine période d’examens, le stress monte pour les étudiants en PASS et L.AS

Certains sont au milieu des épreuves, d’autres les voient approcher à grand pas. Entre poussée d’angoisse et soulagement de voir la fin de cette année intense arriver, confidences d’étudiants grenoblois qui veulent rejoindre le milieu médical.
Leur quotidien ? "On bûche, on bûche, on bûche", résume Robin, 18 ans, en PASS à l'université Grenoble Alpes. Les étudiants qui suivent un parcours d’accès aux études de santé - que ce soit en PASS (parcours spécifique accès santé) ou en L.AS (licence avec option "accès santé") - sont sur la dernière ligne droite, avec les épreuves du second semestre qui se tiennent en ce moment même (ou dans les jours qui viennent, selon les académies).
En cette fin d'année, les journées de Robin se partagent donc entre révisions des cours - qu’il faut maîtriser par cœur - et QCM des annales pour vérifier ses connaissances. "Je ne me sens pas stressé, car j’ai vraiment fait mon maximum, je n’aurais rien pu faire de plus", poursuit l'étudiant. Les outils fournis par le tutorat de l’association des étudiants en santé de Grenoble (AESG) et l’entraide sur le Discord de la promo l’aident aussi à avancer.
"On voit enfin le bout du tunnel"
Adapter son rythme de travail en fin d'année
Moins de stress pour les étudiants qui retentent leur chance en L.AS
Carla, 20 ans, est pour sa part étudiante en deuxième année de L.AS STAPS à Grenoble. Il y a deux ans, alors en PASS à Lyon, elle n'avait pas réussi à intégrer les études de santé. Elle retente donc cette année. "Comme c’est la deuxième fois que je passe les épreuves, j’ai acquis plus de maturité, je me suis imposée une rigueur à moi-même et je m’y suis tenue. Mais c’est super dur !", explique Carla.
À Grenoble, l’épreuve de l’option santé est déjà passée pour les L.AS. "Je croise les doigts pour avoir réussi", glisse-t-elle. Mais restent encore les partiels de sa licence de STAPS et les éventuels oraux si elle est dans le deuxième groupe.
Après les partiels, les oraux en ligne de mire
Anticiper sa poursuite d'études après un PASS ou une L.AS
Et parallèlement à cela, les étudiants doivent également s’interroger sur la suite : suivant leurs résultats, ils pourront obtenir maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie ou kinésithérapie. "Je souhaite médecine, dans le meilleur des cas, note Carla. Si j’ai kiné, j’y réfléchirai. En revanche, le reste ne m’intéresse pas. Si je ne réussis pas, je poursuivrai peut-être en STAPS… ou même ailleurs : beaucoup de choses m’intéressent !"
Pour l’instant, aucun ne se projette vraiment sur une réorientation précise en cas d’échec, mais beaucoup y ont déjà pensé. "En médecine, à Grenoble, il doit y avoir 1.300 candidats pour très peu de places (exactement 225 places pour tous les PASS et L.AS, ndlr), donc on est obligé de réfléchir à ce qu’on fera l’an prochain si on n’est pas retenus", estime Evan. L'étudiant s’imagine entrer en L.AS, comme Carla, pour tenter une nouvelle fois sa chance.