En bref

Exclusif. Études de santé : huit facultés veulent créer de nouvelles alternatives à la PACES

La fac de médecine de Paris Descartes, centre des Saints-Pères
Huit universités veulent créer de nouvelles alternatives à la PACES. L'université Paris Descartes expérimente déjà l'une de ces alternatives, l'AlterPACES. © Virginie Bertereau
Par Aurore Abdoul-Maninroudine, publié le 19 janvier 2017
1 min

Huit nouvelles alternatives à la PACES pourraient voir le jour. Les universités d'Angers, Brest, Caen, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Paris-Est-Créteil, Paris 13 et Reims sont en effet candidates pour créer de nouvelles voies d'accès aux études de santé.

Huit universités vont participer au troisième appel à candidatures visant à "étendre et renforcer" les expérimentations dans l'accès aux études de santé. Il s'agit des universités d'Angers, Brest, Caen, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Reims, Paris-Est-Créteil (UPEC) et Paris 13.

Lire aussi : Licence santé : votre fac propose-t-elle une alternative à la PACES ?

PluriPass et AlterPACES, des modèles complémentaires ?

Dix universités proposent aujourd'hui déjà des alternatives à la PACES : Angers, Auvergne, Paris 5, Paris 7, Paris 13, Poitiers, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg et Tours. Le modèle le plus répandu est celui de l'AlterPACES, déjà expérimenté par sept universités : Paris 5, Paris 7, Paris 13, Poitiers, Saint-Étienne, Strasbourg et Tours. Pour candidater, les étudiants doivent suivre des unités d'enseignement complémentaires à leur licence et sont admis à l'issue de la deuxième année de licence ou en cours de L3.

Angers est la seule université à avoir adopté une première année complètement différente baptisée Pluripass. Pour Isabelle Richard, la doyenne de l'UFR santé de l'université angevine, les deux expérimentations sont "complémentaires".

Quel que soit le modèle choisi, ces nouvelles voies d'admission ont pour objectif d'améliorer les conditions de réorientation des étudiants après un échec en PACES et de diversifier le profil des futurs médecins, dentistes, pharmaciens et sages-femmes.

Quelle proportion du numerus clausus sera concernée ?

Reste encore à savoir, quelle proportion du numerus clausus sera concernée ? Une question qui n'est pas anodine quand l'on sait que les places ouvertes via ces alternatives ne s'ajoutent pas au numerus clausus des filières de santé de chaque université mais sont prises sur celui-ci... À Angers, le modèle AlterPaces devrait représenter entre 10 à 15 % du numerus clausus tandis qu'à l'UPEC, il devrait absorber 20 % du numerus clausus.

Les universités devront enfin relever le défi de l'attractivité de ces nouvelles voies d'admission, un premier bilan des expérimentations mettant en avant le faible nombre de candidats. Traquenard ou réelle opportunité ? Les étudiants s'interrogent encore.

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !