"Ségur de la santé" : une revalorisation "historique" du salaire des externes
La rémunération des étudiants hospitaliers, en 4e année de médecine, actuellement fixée à 130 € brut par mois, est doublée. En 5e année, celle-ci passe de 250 à 320 € brut par mois, et de 280 à 390 € pour les 6e année. L'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), salue "une avancée historique".
, réagit sur Twitter l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF), le 9 juillet 2020. À l’issue du "Ségur de la santé", le gouvernement acte une hausse de la rémunération des externes qui effectuent des stages rétribués à l’hôpital.
⭕ #SegurDeLaSante : un pas historique
— ANEMF (@ANEMF) July 9, 2020
Si les chiffres de cette #revalorisation inédite ne sont pas ceux auxquels nous pourrions prétendre, il s’agit d’une #avancée sans précédent ! pic.twitter.com/YT25RKL2Yc
Un pas dans le combat contre la précarité étudiante
Pour ces étudiants en 4e année de médecine, le salaire de base devrait passer de 130 € à 260 € brut par mois, en 5e année de 250 € à 320 € et en 6e année de 280 € à 390 €. "Encore éloignée des réels besoins des étudiants en médecine, cette augmentation sans précédent est un premier pas dans le long combat contre la précarité étudiante, combat qui ne s’arrêtera pas", affirme l’ANEMF dans un communiqué.
L’organisation étudiante, avait demandé l’alignement du salaire des étudiants hospitaliers de 4e année a minima sur celui des étudiants stagiaires de l’enseignement supérieur (390 € net mensuel) pour atteindre le SMIC horaire en fin de sixième année. La hausse reste en deçà de leurs revendications mais le gouvernement, qui avait proposé une augmentation moins importante quelques jours auparavant, a accepté de revoir sa copie.
Les étudiants hospitaliers pourront également bénéficier d'une indemnité forfaitaire d'hébergement de 150 € par mois en cas de stages ambulatoires en zone sous tensions.
Des mesures bienvenues pour les étudiants en médecine, dont un sur quatre a déjà pensé à arrêter ses études à cause d'une situation financière délicate alors que 43,1% d'entre eux ne parviennent pas à couvrir tous leurs besoins mensuels, selon une enquête de l'ANEMF publiée en novembre 2019.
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