Théo, étudiant en odontologie : "Ce que j’aime, c’est la technicité de ce métier"
Étudiant en quatrième année d'odontologie à l'université de Lille, Théo raconte comment ses études le passionnent. Entre les travaux pratiques, les stages et l'apprentissage de la technique, la formation est intensive. Devenir chirurgien-dentiste ne s'improvise pas.
"J’ai toujours voulu faire dentaire, c’est vraiment une vocation. Après mon bac S, je suis entré en PACES (première année commune aux études de santé, devenue PASS ou L.AS) et j’ai quand même tenté médecine… pour le prestige. Mais je me suis vite rendu compte que ça ne me passionnait pas. J'ai redoublé et finalement, j’ai fini 7e en dentaire sur 87. Alors après mes deux années de PACES, c’était la 'fiesta' tout l’été !
Rentrer dans le concret dès la deuxième année de dentaire
On a des examens en fin de premier semestre en décembre puis en fin de second semestre, en avril. Dans ma promo, seuls neuf ont validé leur année sans avoir besoin d'aller aux rattrapages. Il faut dire qu'on manque vraiment d'entrainement. En troisième année, c’est la même chose… sauf que tout est plus difficile et les cours théoriques sont plus importants. En fait, la deuxième année, c'est presque les vacances !
S'entraîner pour travailler sa technique et pas seulement
Mais le TP qui m’a aussi le plus marqué, c’est le premier. On découvre les postes de dentiste avec ce qu’on appelle des fantômes (des mannequins), on enfile notre blouse, notre masque, on règle la lumière… C'est très réaliste.
Progressivement, on commence à faire notre futur métier. On a par exemple animé des séances de prévention pour les enfants dans les écoles, leur apprendre à se brosser les dents, leur parler des habitudes alimentaires… C'est un premier contact avec de jeunes patients. L'été, on a aussi la possibilité d'effectuer des jobs étudiants en tant qu'équivalent assistant dentaire.
De la pratique sur de véritables patients
Je suis impatient de mettre en pratique mes connaissances sur un vrai patient même si c’est aussi très stressant parce qu’on ne se sent pas assez bon.
Je sais que c'est ce qui me plait et qu'on a autant de mérite que les médecins parce qu'on doit prendre en compte les pathologies générales de nos patients (diabète, cancer, grossesse) lorsqu'on les soigne. Plus tard, j’envisage la chirurgie orale car cette spécialité touche au médical, chirurgical et à la bouche. Mais je me laisse le temps de la réflexion grâce aux stages."