Témoignage

En 2019, suivez Mehdi, en bac STMG : "Sur Parcoursup, j’ai décidé de choisir uniquement ce que j’aime"

Pour la rentrée 2019, Mehdi a décidé de repousser son entrée à la fac. Il envisage de partir à l'étranger.
Pour la rentrée 2019, Mehdi a décidé de repousser son entrée à la fac. Il envisage de partir à l'étranger. © Photo fournie par le témoin
Par Pauline Bluteau, publié le 01 février 2019
4 min

TIMELINE, ÉPISODE 3. Depuis la rentrée, Mehdi a peaufiné son projet d’orientation. Si son année de césure n’a pas été remise en cause, rien n’est certain pour la licence qu’il vise. Avec l’aide de ses professeurs, il a devant lui de nouvelles perspectives qui semblent lui convenir parfaitement.

En se rendant sur Parcoursup à l’ouverture de la plate-forme en décembre 2018, Mehdi, en terminale STMG, paraissait complètement découragé. "J’ai essayé de relativiser et je me suis dit : si cela marche tant mieux, sinon, je ferai autre chose", confie-t-il. Le lycéen n’a d’ailleurs pas perdu de temps pour commencer à remplir son dossier pour une licence à l'université.

"J’ai déjà sélectionné six vœux, dont une licence de lettres, une double licence droit-philo et plusieurs licences de droit." Tous ses choix, ou presque, se sont portés sur des universités parisiennes, comme Panthéon-Assas, Paris 1 ou Paris-Descartes. Rassuré sur son avenir, il est maintenant plus que déterminé à atteindre son objectif.

"Les profs sont de mon côté"

D’autant qu’au lycée, ses professeurs ne cessent de l’encourager. "Ils sont d’accord avec mes choix et sont persuadés que je peux y arriver", rapporte-il. L’une de ses enseignantes lui a même suggéré d’intégrer une double licence droit-philo.

"Je n’y avais pas pensé. Quand je me suis renseigné sur le programme, je me suis dit que j’allais y acquérir de nombreuses connaissances. C’est ce qu’il me faut", juge-t-il.

Même si le cursus est très sélectif, Mehdi ne veut pas non plus choisir des formations à contre-cœur.

"Sur Parcoursup, il y a un message qui s’affiche pour m’encourager à sélectionner des BTS [brevets de technicien supérieur] et DUT [diplômes universitaires de technologie], mais je ne vais pas le faire. Je piquerais la place à ceux qui ont vraiment envie d’y aller, estime le lycéen. Pour l’instant je reste optimiste !"

Redoubler d’efforts

Sûr de ses choix, Mehdi aurait aimé avoir quelques coups de pouces sur Parcoursup. "Je pensais qu’on pouvait intégrer des lettres de recommandation, mais j’imagine que les appréciations des profs sur les bulletins scolaires suffisent."

Autre déception : le questionnaire d’auto-évaluation pour entrer en licence de droit. "Je l’ai passé, j’ai eu 23/25. Ce n’était pas très difficile parce qu’il s’agissait surtout de culture générale. Mais les universités n’ont pas connaissance du score, à quoi sert ce test dans ce cas ?"

Pour se rassurer, Mehdi est allé à la rencontre des étudiants lors des journées portes ouvertes. "Ils m’ont averti sur la charge de travail, mais ils m’ont aussi conforté dans mon choix", avoue-t-il.

En revanche, en participant à une conférence sur la licence de philosophie, le lycéen ne s’est pas senti à sa place. "Il n’y avait que des bacs L. J’avais l’impression d’être un intrus. Je ne me fais pas d’illusion, je vais devoir fournir le double de travail", reconnaît-il.

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