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Témoignage

"Il ne faut pas avoir peur de se réorienter" : les conseils de trois étudiants pour trouver sa voie

De gauche à droite : Lea, Marc et Marine.
De gauche à droite : Lea, Marc et Marine. © Photos fournies par les témoins
Par Charlotte Mauger, publié le 21 novembre 2024
4 min

Ils ont trouvé leur voie depuis des années, se sont cherchés ou se sont réorientés : trois étudiants partagent leurs cheminements en matière d’orientation.

Depuis la classe de 3e, Marc est sûr de lui : il veut devenir ingénieur. "Cette envie me vient d’une visite d’un forum des métiers en 5e. J’avais échangé avec des ingénieurs dans le bâtiment et cela m’avait donné envie", décrit-il. Une envie confirmée par deux stages dans le secteur du bâtiment en classe de 3e et 2de. Conseillé par ses parents, il a choisi des spécialités en adéquation avec son projet : sciences de l’ingénieur, physique-chimie et mathématiques en 1re, et les deux dernières en terminale.

"J’ai abandonné la SI car il m’a semblé que les deux autres spécialités donnaient plus de chance d’être pris dans une école", explique l’étudiant. Marc était sûr d’une autre chose, il ne voulait pas faire une classe prépa et s’est donc tourné vers les écoles avec prépa intégrée. "Mon lycée, la Joliverie à Saint-Sébastien-sur-Loire (44) nous avait emmenés sur un salon. C’est là que j’ai connu l’Icam."

Établissement qu’il a rejoint à la rentrée 2023, après avoir postulé à plusieurs écoles d’ingénieurs sur Parcoursup. Double avantage personnel à rejoindre l’Icam : "C’est proche de chez moi et l’école est généraliste, ce qui m’autorise à changer d’avis." Et en effet : plutôt que le bâtiment, Marc aimerait aujourd’hui se tourner vers l’aéronautique.

Se renseigner auprès des étudiants

Orthophoniste ou professeure des écoles, Léa ne savait pas quoi choisir en classe de terminale. "Tout ce que je savais, c’est que je voulais travailler avec des enfants, sourit-elle. J’ai fait mon stage de 3e en maternelle et j’ai adoré. Je devais aussi faire un stage chez une orthophoniste, mais à cause du covid, je n’ai pas pu."

Son projet d’orientation bien en tête, il ne lui restait qu’à trouver les formations les plus pertinentes : un parcours pour devenir professeure des écoles, ou une formation dédiée en orthophonie. Pour cela, Léa s’est beaucoup renseignée : sur Internet, sur Parcoursup, au lycée, auprès de professeurs des écoles et même à la nuit de l’orientation organisée par l’Ifac de Brest (29)… Les conseils convergeaient tous vers une licence en sciences de l’éducation.

Finalement, Léa n’a pas été prise dans les formations d’orthophonie, très sélectives. "Je ne suis pas du tout déçue, car je suis très épanouie dans la licence de sciences de l’éducation", apprécie l’étudiante. Aux lycéens et lycéennes qui, comme elle, ne sauraient pas vers quelle formation se tourner, elle conseille "d’aller sur les réseaux sociaux des écoles. Les étudiants répondent parfois aux questions ici. Et d’ailleurs, le mieux c’est d’échanger avec les étudiants directement."

La réorientation pour gagner en maturité

En 2de, Marine n’était pas sûre de son orientation. Elle s’est tournée vers un baccalauréat STMG "car j’aimais le commerce et la gestion des entreprises, précise-t-elle. Mais je ne savais pas ce que je voulais faire après le bac". Pour trouver sa voie, elle s’est rendue au salon de l’Etudiant, a échangé avec son professeur principal et aussi avec des étudiants via la plateforme Study Advisor. Après ces rencontres, elle a choisi de se tourner vers un IUT. "C’est le type d’études qui me correspondait le plus : avec des cours et des stages ou des frais moindres par rapport aux écoles", explique-t-elle.

Elle a opté pour le BUT gestion administrative et commerciale des organisations. Sauf qu’au bout de deux ans, Marine s’est rendu compte que ce n’était pas sa voie. "Je voulais une part de créativité ; faire plus de communication et moins d’administratif. Et puis je souhaitais plus de modernité, apprendre à manier les réseaux sociaux par exemple", détaille-t-elle.

En discutant avec des connaissances, elle trouve une autre option : le BUT métiers du multimédia et de l’internet au Puy-en-Velay (43). Elle y entre directement en deuxième année et ne regrette pas son choix. "Me réorienter m’a poussée à me remettre en question et cela m’a beaucoup apporté en maturité. Et puis, cela me permet de me démarquer des autres étudiants avec les compétences que j’ai acquises avant. Il ne faut pas avoir peur de le faire !"

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