Coaching

Parcoursup : les conseils d'anciens candidats

De gauche à droite : Léa, Maëlle, Mélina et Théo.
De gauche à droite : Léa, Maëlle, Mélina et Théo. © Photos fournies par les témoins
Par Marion Allard-Latour, publié le 18 janvier 2023
4 min

Du choix des vœux aux lettres de motivation, quatre étudiants issus de licence, de BTS, d’écoles de commerce et d’ingénieurs transmettent leurs astuces pour réussir au mieux à constituer les dossiers.

Chaque lycéen a sa propre expérience avec Parcoursup. Aide des professeurs ou des proches, discussions supervisées par l’équipe pédagogique... Mélina, étudiante en troisième année de droit à l’université de Bordeaux (33), raconte son parcours un peu particulier : "J’ai grandi en Belgique, mais je voulais réaliser mes études en France. Je n’ai pas eu de contact avec des conseillers, je me suis débrouillée seule".

Parmi les conseils importants, la jeune femme insiste sur le fait "de ne pas se restreindre à deux ou trois choix. Il faut demander un maximum d’universités ou d’autres écoles". "Pour le droit, j’ai postulé partout en France et finalement, j’ai opté pour la fac qui me plaisait le plus", poursuit-elle. Avoir un plan B est donc fortement recommandé.

Faire plusieurs vœux

Multiplier les candidatures

est un conseil qui revient souvent. "On m’a conseillé de mettre des vœux de sécurité", se souvient Léa, aujourd’hui en deuxième année d’école de commerce à l’Essca de Paris (75). "Directement acceptée" dans ses plans de secours, elle a attendu plus sereinement ses premiers choix. Et les listes bougent assez vite : "La situation s’est débloquée après 10 jours".

Théo, étudiant en BTS services informatiques aux organisations à Cambrai (59), avait aussi postulé pour "des BUT, des prépas et des licences". Si chaque formation compte dans ce cas pour un vœu, vous pouvez aussi les regrouper dans des vœux multiples : le vœu sera la formation, et le sous-vœu, l’établissement. Au total, les candidats peuvent formuler jusqu’à 10 vœux et 20 sous-vœux. Les concours communs aux écoles de commerce et d’ingénieurs fonctionnent également selon ce principe : le concours est un vœu, les écoles accessibles via le concours, les sous-vœux. "Cette méthode m’a permis de faire beaucoup de choix. J’ai aussi demandé une fac, pour être sûre d’être prise quelque part", explique Maëlle depuis sa prépa intégrée à l’école d’ingénieurs ECE à Lyon (69).

Demander des conseils pour sa lettre de motivation

Vœu ou sous-vœu, les candidats doivent rédiger un projet de formation motivé (ou lettre de motivation) pour chaque formation souhaitée. Léa se souvient que d’anciens élèves de son lycée étaient venus pour aiguiller leurs successeurs. Elle conseille de les solliciter. "Nous pouvions leur demander comment ils avaient vécu le passage entre le lycée et le supérieur. Pour les lettres de motivation, ils nous ont prodigué des conseils. Par exemple, il fallait bien regarder les valeurs associées à chacune des écoles afin de rendre la lettre plus personnelle, décrire sa personnalité... Il faut s’y prendre assez tôt", raconte-t-elle.

Sans oublier de bien respecter le nombre de mots et la mise en forme. "Pour les lettres de motivation, il ne faut pas hésiter à s’appuyer sur ses professeurs, appuie Théo. J’ai aussi mis en avant les principes qui m’étaient communs à l’école." Pour gagner en efficacité, Maëlle avait "une base commune à toutes les lettres de motivation", qu’elle a "adaptées à chaque vœu".

Vous vous posez des questions sur votre orientation ?

Rendez-vous au Salon de l'Etudiant près de chez vous et construisez votre projet d’orientation ! J’y vais

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !