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Ce que vous pouvez faire pendant votre année de césure

De nombreux étudiants partent à l'étranger durant leur césure.
Une année de césure peut être mise à profit pour un séjour à l'étranger. © plainpicture/Thomas Grimm
Par La rédaction de l'Etudiant, mis à jour le 20 juillet 2020
6 min

La césure vous permet de suspendre votre scolarité pour une durée de 6 ou 12 mois. Un temps pendant lequel de nombreuses opportunités s'offrent à vous. Mais entre partir à l'étranger, faire un stage en entreprise ou encore créer une start-up, le choix peut vite s'avérer difficile.

Que ce soit juste après le bac ou au cours de vos études supérieures, l'année de césure doit vous permettre d’ouvrir le champ des possibles. Mais mieux vaut bien réfléchir à votre projet avant de faire votre demande. En effet, pas question de perdre une année faute d’avoir anticipé les démarches inhérentes à votre objectif !
Parmi les activités les plus choisies : effectuer un ou deux semestres d'études à l’étranger, s’engager dans un service civique, dans du volontariat associatif, faire un stage en entreprise (en France ou à l’international), ou se lancer dans l'entrepreneuriat.

Étudier à l’étranger

C’est l’option qui demande le plus d’anticipation, mais qui n’est pas forcément idéale dans le contexte particulier d'une crise sanitaire. La situation et la gestion de la pandémie de Covid-19 par le pays est sans doute le premier facteur à considérer.

Si les frontières commencent à rouvrir dans la plupart des pays européens, pour les destinations en dehors de l’espace Schengen, mieux vaut jouer la prudence et s'armer de patience, voire même envisager de repousser son départ à 2021.

Toutefois, rien ne vous empêche d'y penser dès maintenant. Choisissez en fonction de vos envies, de votre budget et des partenariats noués par la formation où vous êtes inscrit. Combien de temps : un ou deux semestres ? Cela dépend des accords entre établissements mais aussi de votre maturité. Quitter le foyer familial est déjà une expérience en soi : si cela vous inquiète, il peut être plus judicieux d'attendre un peu avant de se lancer.

Faire un stage en entreprise

Là aussi, il faut vous y prendre dès que possible pour trouver un stage, afin de ne pas accepter n’importe quoi au dernier moment. Réfléchissez aux secteurs (santé, transports...) et aux types d’entreprises (groupe international, start-up…) qui vous intéressent. N’hésitez pas à négocier votre salaire : certaines sociétés proposent des sommes allant bien au-delà de la gratification minimale prévue par la loi. L’avantage de faire un stage : une immersion dans le monde professionnel vous permettra de découvrir la réalité des métiers et de conforter ainsi vos choix d’études et de spécialités.
Toutefois, du fait de la crise à venir, il est recommandé de bien cerner le marché de l'emploi dans le secteur qui vous plait avant de vous lancer dans ce projet.

S’engager en service civique ou volontariat associatif

Autre possibilité : le volontariat à l’étranger

dans des missions humanitaires, des chantiers de construction, de la protection de la nature (“écovolontariat”)… Au niveau post-bac, cette expérience vous permettra d’acquérir des compétences que vous pourrez valoriser plus tard pour un job ou une formation de deuxième cycle, par exemple.

Cette option semble la plus sure à l'heure actuelle. En effet, le 14 juillet dernier, Emmanuel Macron, annonçait la création de 100.000 nouvelles places pour le service civique, en plus des 140.000 existantes. Une mesure prise pour contenir l'afflux important de nouveaux étudiants cette année.

Développer un projet entrepreneurial

Autre motivation possible : vous avez envie de créer votre start-up. Comme l'indique une circulaire de 2015, vous pouvez bénéficier d’une césure dans le cadre de l’entrepreneuriat afin de préparer un projet de création d'activité : "Dans ce cas, la césure doit s'inscrire dans le dispositif de l'étudiant-entrepreneur et le cas échéant dans l'obtention du diplôme d'étudiant entrepreneur porté par les pôles Pépite."

Que votre projet soit une réussite ou un échec importera finalement peu : vous apprendrez beaucoup en vous lançant dans cette aventure. Vous en tirerez forcément des apprentissages (prospection, gestion…) que vous pourrez valoriser sur le marché du travail.
Votre décision prise et votre projet bien mûr, il ne vous reste plus qu'à présenter votre demande à votre établissement au moment de votre inscription administrative. Vous devrez alors montrer toute votre motivation, ainsi que les bénéfices potentiels de la césure pour obtenir son accord. En cas de refus, de votre établissement, vous aurez toujours la possibilité de faire appel à l'instance de recours prévue par ce dernier.

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