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Des sessions d'examens de substitution prévues pour les étudiants en isolement à cause du Covid

Adobe sessions de rattrapage examens
Adobe sessions de rattrapage examens © Seventyfour / Adobe Stock
Par Amélie Petitdemange, publié le 04 janvier 2022
3 min

Des sessions de substitution seront organisées pour les étudiants cas contact ou positifs qui ne pourront pas se rendre aux examens, précise une circulaire du ministère de l’Enseignement supérieur publiée mercredi 29 décembre.

Les cours et les examens à l'université se tiennent toujours en présentiel, en ce début d'année 2022 et ce malgré l'évolution de la situation sanitaire. Néanmoins, pour les partiels, des sessions de substitution seront organisées pour les étudiants contaminés par le Covid ou cas contact. En effet, ces étudiants "ne seront pas envoyés aux rattrapages", a assuré la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, sur France Info le 29 décembre 2021.

Des sessions de substitution dans les deux mois après l’examen

"Pour les étudiants ainsi soumis à isolement et qui se trouveraient alors dans l’impossibilité de participer à une ou plusieurs épreuves, vous veillerez à organiser une session de substitution", précise ainsi la circulaire du ministère, publiée le même jour, à l'attention des établissements du supérieur.

Ils devront organiser des sessions de substitution dans les deux mois qui suivent l’absence de l’étudiant. Si vous êtes concerné, vous devrez justifier votre absence et vous serez prévenu a minima 14 jours avant la session de substitution.

Les syndicats étudiants favorables à ces sessions d'examen de substitution

Les syndicats étudiants - l'Unef et la Fage - se félicitent de cette circulaire qui répond à une de leur revendication. En effet, pour l'Unef, il était essentiel d'organiser une session différente de celle des rattrapages pour les étudiants contaminés ou cas contact. Jusqu'à cette circulaire, les étudiants contraints à l'isolement étaient dans l'obligation d'attendre les sessions de rattrapage.

Pour Paul Mayaux, président de la Fage (Fédération des associations générales étudiantes), "c'est normal que les établissements prévoient des dispositions particulières pour les étudiants positifs ou cas contact, afin qu'ils ne se rendent pas aux examens mais qu'ils puissent tout de même passer une nouvelle session".

Il se réjouit par ailleurs de l'obligation de réaliser la session dans les deux mois. "L'année dernière, elles étaient organisées très tard dans l'année, ce qui n'était pas propice à la réussite".

Vers des mesures supplémentaires ?

Mais, pour l'Unef, le gouvernement doit aller plus loin dans la protection des étudiants. Il regrette "que Frédérique Vidal n’ait pas annoncé de jauges pour les examens et les cours en amphithéâtre ni de dédoublement des enseignements".

Cela étant, de nouvelles mesures sanitaires pourraient en effet être prises dans un contexte de cinquième vague. "Au regard des spécificités du variant Omicron, les règles d’isolement seront revues dans la semaine", précise ainsi la circulaire du ministère. Elles seront communiquées "dès que possible et elles devront se substituer à celles actuellement appliquées".

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