Cinq bonnes raisons de faire ses études à Dijon

Cité de l’époque médiévale au cœur des vignobles bourguignons, Dijon atteint le 15e rang du classement des meilleures villes étudiantes de l’Etudiant pour l’année 2024-2025. Julie, Lucie, Shanel et Evan témoignent de leur attrait pour la ville.
Parmi les étudiants dijonnais, il y a ceux qui sont nés dans la ville, ou aux alentours, et qui la connaissent depuis toujours. Puis, il y a les autres. Ceux qui ont emménagé dans la capitale bourguignonne pour suivre une formation précise, intégrer une université qui ne soit pas trop éloignée du domicile familial ou simplement parce qu’ils n’ont pas eu d’autres réponses positives sur Parcoursup.
Chez ces derniers, les témoignages se rejoignent : "Je ne savais pas à quoi m’attendre mais je ne suis pas déçue", témoigne Julie, étudiante en prépa BCPST. "Je ne pensais pas avoir un retour aussi positif sur cette ville", renchérit Lucie, étudiante en médecine.
Certains jeunes rêvent de poursuivre leurs études dans une grande ville, d’autres fantasment d’une vie au soleil, là où les vacances durent toute l’année. Peu songent à Dijon, mais la ville comporte bien des points positifs.
Une ville à taille humaine
"C’est la ville idéale pour débuter dans la vie étudiante", déclare avec aplomb Lucie, 20 ans. "Elle n’est ni trop grande ni trop petite. On apprend facilement à la connaître et à s’y repérer." Julie, qui vient de passer plusieurs années à Wallis et Futuna, estime qu’il s’agit d’une "très bonne ville de transition".
Cette étudiante n’avait jusqu’alors jamais vécu en centre-ville. En s’installant à Dijon pour ses études, elle s’est tout de suite sentie à l’aise. "Tout est très accessible, très bien desservi par les transports en commun et on peut se rendre presque partout à pied."
Sentiment partagé du côté de Shanel, étudiante en droit de 21 ans, qui a grandi dans un petit village situé à proximité d’Auxerre. "Je n’y ferai pas toute ma vie, mais c’est parfait pour les étudiants de Bourgogne-Franche-Comté qui ne savent pas où aller ou qui ne veulent pas partir trop loin."
L’ambiance étudiante, atout important de Dijon
"Il y a de quoi faire la fête. Et ça, c’est cool", résume Shanel, à propos de son attrait pour la ville. Ces derniers mois, après une première année particulièrement studieuse, elle a découvert les joies de la vie étudiante. "Niveau bars, on est servi", confirme son ami Evan, en deuxième année d’études de kinésithérapie. "Place de la Rép’", place de la Liberté, boîtes de nuit… Dans le centre-ville, les endroits pour sortir ne manquent pas.
Julie et Lucie préfèrent les sorties "chill" (détente, NDLR) en raison de leur emploi du temps et de leur charge de travail. "Quand je sors de l’internat, je flâne dans le centre-ville observer l’architecture et découvrir des concept-stores, confie la première. Lorsque l’occasion se présente, je visite des musées et des expositions."
A Dijon, le prix d'un studio abordable
Argument non négligeable, le coût de la vie n’est pas excessif. "En s’installant à Dijon pour les études, on a la chance de pouvoir trouver un logement sympa qui ne coûte pas des mille et des cents", assure Shanel, qui loue un studio de 16 m² pour 419 euros par mois. Son ami Evan, quant à lui, paie 500 euros par mois pour vivre dans 21 m². Les deux étudiants ont même pu se payer le luxe de choisir un logement au pied de leur université, dans le quartier Montmuzard.
"En général, les loyers sont moins chers si on s’éloigne du campus", précise l’étudiant en kinésithérapie. En colocation depuis bientôt trois ans dans le centre-ville, Lucie confirme que "les prix restent abordables".
Rester en bonne santé
"Je répète souvent aux futurs étudiants de ne pas abandonner le sport en entrant en études supérieures, insiste Shanel, qui a fait cette erreur en première année. C’est le meilleur remède contre le stress. "D’autant que Dijon dispose d’un maillage associatif dense, notamment dans le domaine sportif.
Pour pratiquer sa discipline, Océane, éducatrice en formation de 21 ans, a l’embarras du choix. "Il y a trois clubs de roller de vitesse à Dijon, assure-t-elle. Sans compter les associations de roller derby, de loisir ou encore de hockey. "
"On a beaucoup d’infrastructures sportives, comme une patinoire, plusieurs salles de sport et, pour les étudiants du campus, un accès gratuit aux équipements de l’UFR STAPS sur certains créneaux", complète la première étudiante.
"Ce n’est pas Paris quoi !"
Comment parler de la capitale bourguignonne sans évoquer son cadre ? Les alentours de la ville, située au cœur des vignobles, offrent des opportunités de randonnées, de baignades ou de balades à vélo. "C’est très agréable de se promener dans le centre-ville, déclare Shanel. Il y a des espaces verts, des fontaines… Ce n’est pas Paris quoi !"
En trente minutes de voiture, "on peut se rafraîchir ou faire du kayak dans le lac Kir", conseille Océane, originaire de la région. "A cette période de l’année, c’est idéal." En hiver, certains profitent de la proximité du massif du Jura, à deux heures de route, pour passer un week-end au ski. De quoi en motiver plus d’un.
Notre dossier consacré aux meilleures villes étudiantes :