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Témoignage

Etudier à Bordeaux : "On est à une heure de l’océan"

Avec son cadre de vie et sa riche offre de formations, Bordeaux attire des étudiants de toute la France et même de l’étranger.
Avec son cadre de vie et sa riche offre de formations, Bordeaux attire des étudiants de toute la France et même de l’étranger. © Adobe Stock/rh2010
Par Judith Dargère, publié le 15 juillet 2024
4 min

C'est son cadre de vie et son offre de sortie qui ont convaincu Lucie, Léo, Anna et Ninon d’étudier et vivre à Bordeaux. Ils témoignent de leur expérience, entre océan et météo capricieuse.

Ils sont unanimes, les étudiants de Bordeaux apprécient son cadre de la vie, entre la proximité des commerces, la diversité des places et les bonnes adresses.

Pour Anna, étudiante en deuxième année à l’IEP , "il fait bon vivre à Bordeaux, avec sans cesse de nouvelles adresses à tester".

Une ville piétonne et commerçante

Place de la Victoire, place Camille Julian, place du Parlement, quartier Saint Michel… Les étudiants de Bordeaux ont de nombreux endroits favoris. "Il y a plein de bars, de commerces, de rues piétonnes", commente Léo, auditeur de justice à l’École nationale de la magistrature. 

En effet, la piétonisation des rues est une politique phare de la ville, avec notamment deux nouveaux secteurs devenus piétons le 1er juillet dernier dans le centre-ville.  

Côté transports, le tramway dessert bien la ville et les banlieues de Bordeaux, malgré des dysfonctionnements réguliers selon les étudiants. 

Les quais de la Garonne et la proximité de l'océan, deux atouts

Les quais de la Garonne sont très appréciés par les jeunes étudiants de Bordeaux. Pour Ninon, étudiante en quatrième année à Sciences po et originaire de La Rochelle, "c’est très sympa de se balader sur les quais quand il fait beau." Cet "accès à l'eau" a même été important dans le choix de celle qui grandi "dans une ville maritime". L’étudiante déplore cependant une météo "pourrie" entre novembre et juin, avec beaucoup de pluie. 

Anna (à gauche) et Ninon, étudiantes à Bordeaux.
Anna (à gauche) et Ninon, étudiantes à Bordeaux. © Photos fournies par les témoins

En plus d’un accès au fleuve via les quais, la ville est également proche de l’océan, un vrai plus pour certains étudiants. "On est à une heure de la mer. Ça m’est déjà arrivée d’aller passer la journée à la plage avec des amis car c’est juste à côté", raconte Lucie, étudiante en deuxième année de médecine à l’université de Bordeaux.  

"L’emplacement géographique est idéal puisqu’on est à moins d’une heure du bassin d’Arcachon", rajoute Anna. Le tourisme dans la région y est donc très dynamique. 

Une ville à taille humaine mais au coût de vie élevé

Chef-lieu de la région Nouvelle-Aquitaine, Bordeaux compte plus de 260.000 habitants. De nombreuses formations, du post-bac au doctorat sont proposées, attirant des étudiants de toute la France et même de l’étranger. Une "diversité" qui plaît à Anna.  

"Ça reste une petite ville, tempère Lucie, et comme j’habite dans le centre, je peux facilement me déplacer à vélo, à pied ou en transport."

Malgré le ressenti d’une ville à taille humaine, Bordeaux n’échappe pas à l’inflation. D’après les étudiants interrogés, les prix seraient particulièrement élevés dans les commerces en proximité de centre-ville. Léo pointe l’arrivée du TGV entre Paris et Bordeaux : "Ce rapprochement avec Paris a causé une augmentation des coûts, notamment des logements". 

Des difficultés pour trouver son logement

La question du logement est d'ailleurs le gros point négatif de la ville selon les étudiants. Anna, originaire du Puy-de-Dôme, a trouvé la recherche d’appartement très ardue. "Tout part très vite, il faut appeler dans les cinq minutes après que l’annonce a été postée, pouvoir visiter et emménager très rapidement, ce qui n’est pas simple en habitant à 4h30 de route", explique-t-elle.

La solution ? S’y prendre à l’avance, quitte à payer un loyer dans le vide. C’est ce que fait Anna qui ne retourne à Bordeaux qu’en septembre, après son Erasmus. Ninon, elle, avait trouvé son appartement en juin, avant les résultats de Parcoursup. "Parce que j’ai pu m’y prendre tôt", explique-t-elle. 

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