Portrait

Saint-Étienne, une ville à taille humaine selon Hélène

Hélène, étudiante en prépa, a tout de suite adopté Saint-Étienne.
Hélène, étudiante en prépa, a tout de suite adopté Saint-Étienne. © Photo fournie par le témoin
Par Florian Dacheux, publié le 20 septembre 2019
4 min

Avec son cadre de vie agréable et peu onéreux, la ville de Saint-Étienne a tout pour plaire selon Hélène, étudiante en deuxième année à l’Ecole nationale supérieure des Mines.

Originaire du Cantal, Hélène, a rapidement adopté Saint-Étienne. Après un bac S obtenu au lycée Émile-Duclaux d’Aurillac, cette dévoreuse de livres a effectué une classe préparatoire PCSI (physique, chimie, sciences de l’ingénieur) au lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand pour ensuite atterrir à l’École des Mines de Saint-Étienne.

Installée au sein de la résidence étudiante de son école, Hélène apprécie particulièrement le cadre de vie stéphanois. "Le fait de vivre dans une ville à taille humaine me convient très bien car j’ai l’habitude de la campagne. Saint-Étienne me rappelle Clermont sur certains points."

C’est notamment l’accessibilité du coût de la vie au quotidien qui a séduit Hélène. "On nous chouchoute. Les loyers sont assez peu chers, comme l’alimentaire, ce qui n’est pas négligeable." Idem côté culture. "Il y a le Sainté Pass, c’est un pass annuel qui nous permet d’avoir accès à des événements culturels, des places de cinéma ou de théâtre à des tarifs réduits voire gratuits."

Une étudiante fière de sa ville adoptive

Cette attractivité, Hélène la ressent chaque jour un peu plus, au point de se sentir de plus en plus Stéphanoise. "Avec son histoire minière, il y a clairement une influence. L’ambiance au stade Geoffroy-Guichard est particulière et se retrouve dans toute la ville. Les gens sont fiers d’être Stéphanois. Même moi, au bout d’un an, je le suis. Je ne l’explique pas vraiment. Ce n’est pas forcément une ville de carte postale mais à laquelle on est fier d’appartenir."

Actuellement en deuxième année, Hélène, qui fêtera ses 21 ans en décembre, s’est spécialisée en mécanique et simulation. En parallèle des cours, elle sait aussi se montrer très active. Outre sa participation aux compétitions de rugby, elle s’est engagée dans deux associations. "Avec l’association pour l’égalité des genres, on se rend dans les collèges et lycées pour encourager les jeunes qui n’iraient pas forcément vers un cursus ingénieur et on organise des collectes de fonds pour les maladies féminines type cancer du sein. Avec l’Asso Ciflard, on organise des barbecues et des repas traditionnels."

Alors qu’elle aimerait travailler dans la recherche et le développement de machines industrielles adaptées à l’humain et aux nouvelles technologies, Hélène vise à terme un double diplôme à l’étranger. Son cœur balance entre l’Allemagne et la Chine.

Ses endroits préférés

Le BXL. "C’est un bar du centre-ville avec une bonne ambiance et pas cher."
Le Méliès. "C’est un cinéma qui ne passe pas forcément les films qui viennent de sortir. L’équipe rediffuse de vieux films et tient un petit journal très agréable à lire. Au rez-de-chaussée, il y a un bar très sympa avec beaucoup de références cinématographiques."
Le parc du Pilat. "C’est un parc situé en périphérie de la ville avec de jolis paysages, idéal pour faire une belle balade."

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