Enquête

Restez motivés en grande école postbac : suivez le rythme

Enquete rester motive grandes ecoles © Henri Salomon EGC Martinique
En école de commerce ou d'ingénieur, des projets communs vous seront demandés. © Henri Salomon/EGC Martinique
Par Aurélie Djavadi, publié le 11 décembre 2017
4 min

Si les concours sont derrière vous, les trois à cinq années d’études qui vous attendent sont exigeantes. Mais les stages et les projets proposés par les écoles aident à entretenir la motivation. Les conseils de l'Etudiant pour tenir sur la durée.

Intégrer une école après le bac permet d’échapper au stress de la classe préparatoire classique. Cela peut aussi être une façon de vous rapprocher plus vite de l’univers professionnel qui vous plaît : aéronautique, informatique, luxe, etc. Mais attention, ce n’est pas parce que vous avez franchi le cap de la sélection d’entrée que tout est gagné.

D’après les derniers chiffres du ministère de l’Enseignement supérieur, un élève sur cinq se réoriente au bout de la première année d’études dans les écoles d’ingénieurs en cinq ans. Il est conseillé de prendre les choses au sérieux dès le départ, le passage d’un cycle à l’autre n’est pas une simple formalité.

Changer votre façon d’apprendre

Par rapport à la terminale, le référentiel d’évaluation change complètement. "Au lycée, les professeurs attendent surtout des élèves qu’ils soient capables de restituer des connaissances et de reproduire des modes de raisonnement. Désormais, ils doivent déployer leurs propres capacités d’analyse, être force de proposition et se forger une méthode de travail qui ne soit pas seulement dictée par les échéances des devoirs sur table", résume Renaud Roy, directeur adjoint de la formation à l’ESTACA.

Profiter des salles de révision et des aides personnalisées

Pour ceux qui seraient déstabilisés par ces nouvelles exigences, il ne faut pas hésiter à se saisir des aides mises à leur disposition : rendez-vous avec les responsables de promotion, séminaires de méthodologie, etc.

"Ne vous enfermez pas dans le cliché du cours magistral et interrogez les enseignants sur ce qui pose un problème. L’équipe pédagogique est à votre disposition, mais les étudiants tardent trop souvent à la solliciter", regrette Renaud Roy. Son conseil pour ceux qui ont du mal à travailler de façon régulière : reprendre ses cours aussitôt la journée terminée dans les salles de révision proposées par les écoles. "Après les trajets dans les transports en commun, il est souvent plus difficile de ressortir ses cahiers. Cette organisation permet de gagner du temps".

Partir à l’étranger pour un cursus original

Amélie, 20 ans, en troisième année à l’IESEG, école de management, mise sur le travail de groupe : "Nous avons beaucoup de projets à réaliser ensemble. C’est une habitude à prendre, qui est stimulante." Quand approchent l’hiver et les examens, la clé, outre l’organisation, consiste à toujours garder un peu de recul. "Même si les débuts ne sont pas toujours faciles, il faut savoir que plus on avance dans le cursus, plus on peut personnaliser son parcours, poursuit Amélie. De plus, les séjours prévus à l’étranger cassent le rythme et permettent d’élargir les horizons." Et la préparation de votre départ permet de vous fixer des objectifs stimulants.

Ce qu’il faut retenir :

- Ne sous-estimez pas l’investissement requis.
- Travaillez en groupe.
- Anticipez les possibilités de stage et de séjour à l’étranger.
- Consultez vos professeurs.
- Profitez des salles de révision et des bibliothèques du campus.

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