Reportage

Le test Cambridge English Certificate, ça se passe comment

Test de langue CEC au lycée Jean Rostand à Villepinte (93).
Test de langue CEC au lycée Jean-Rostand de Villepinte (93). © Sarah Hamdi
Par Sarah Hamdi, publié le 30 mars 2016
1 min

Le 8 mars 2016, 43.000 lycéens issus de 1.300 établissements ont planché sur l’écrit du test CEC (Cambridge English Certificate). Une certification de langue à l’international qui représente un plus sur le CV et l’occasion d’évaluer son niveau d'anglais. Reportage au lycée polyvalent Jean-Rostand de Villepinte (93).

9 heures, ce 8 mars : une vingtaine d’élèves de seconde s’installent copies et stylos sur les tables, dans les strictes conditions d’examen. Ambiance bac. Mais ils vont plancher sur un test de langue. Au lycée polyvalent Jean-Rostand de Villepinte (93), ces lycéens s’apprêtent en effet à passer le CEC (Cambridge English Certificate). Un examen d’anglais né en France en 2007, en partenariat avec la prestigieuse université de Cambridge.

"Nous sommes bien préparés"

Pas de quoi intimider les lycéens, coutumiers de la pratique de la langue de Shakespeare. Depuis le collège, ils ont suivi l’option civilisation anglo-saxonne. Aujourd’hui, tous poursuivent en section européenne. Cette classe propose des enseignements spécifiques comme l'apprentissage renforcé d'une langue vivante étrangère, l'enseignement en langue étrangère d'une DNL (discipline non linguistique) ou la connaissance approfondie de la culture du pays de la section.

Néanmoins, tous étaient "un peu stressés" avant l’épreuve sur table de deux heures et demie. À la sortie, ils soufflent. "Je ne savais pas à quoi m’attendre. Mais quand j’ai vu le sujet, j’ai remarqué qu’on était bien préparés. Je pense avoir réussi dans l’ensemble", avoue Cindy, 15 ans. Pour la jeune fille qui aimerait embrasser la carrière d’avocate dans les affaires internationales, l’obtention du CEC est un atout. "Pour m’entraîner, j’ai parlé tout la journée en anglais hier, sourit-elle. Ce test est important pour voir quelles sont nos capacités, nos lacunes et pour pouvoir nous améliorer."

Gratuit pour les lycéens

Le CEC comporte deux épreuves : l’une écrite, l’autre orale. Une partie "writing" où l'élève doit rédiger une rédaction personnelle (histoire, lettre, etc.), une autre "reading" où il doit répondre à des questions à partir de courts textes. À la clé, un diplôme certifiant d’un certain niveau au CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues).

"Il est possible de passer d’autres certificats Cambridge en candidat libre, mais pas celui-ci. Le CEC est réservé aux élèves de seconde section européenne des lycées généraux et technologiques, de seconde professionnelle ou première année de CAP/BEP. Il a été mis en place en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale pour évaluer l’efficacité de la section européenne", explique Cécile Loyer, responsable marketing et communication de Cambridge English Language Assessment (le département d’évaluation linguistique de l’université de Cambridge). L’avantage ? Le passage du test, reconnu à l'international, est gratuit pour les lycéens.

L'accent australien qui déroute

"Cela ressemblait au Big Challenge, un concours pour les volontaires que j’ai passé tous les ans au collège. Je m’attendais à plus dur ! Pour l’oral, je ne me fais pas trop de soucis", assure Nawel, 15 ans. Seule difficulté : le texte à trous, à remplir pendant le passage d’une bande sonore, soit la partie compréhension orale de l’examen. En cause ? Un accent australien un peu déroutant... "J’espère avoir réussi... C’était facile, mais long. Et il y a plusieurs réponses dont je ne suis pas sûre, indique Inès, 15 ans. Le truc, c’est qu’il faut trouver le petit détail, la subtilité pour trouver les bonnes." Un avis partagé par leur professeur d'anglais, Ari Bouaniche. "Ce test est calibré sans aucun indice dans les consignes. Soit on connaît la réponse, soit on passe", explique-t-il.

"Une preuve de compétences à l'étranger"

Pour l'enseignant, "ces élèves sont encore loin du monde professionnel, mais pour eux le test représente un diplôme 'en plus'. Et il ne faut pas négliger le facteur émulant de ce type d'examen", justifie-t-il. "C'est un bon moyen pour comparer notre niveau, souligne de son côté Jérémy, dont la maman est professeur d'anglais. À l'étranger, c'est aussi une preuve de nos compétences en langue."

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