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Vous aimez l’action et souhaitez un emploi non sédentaire ? Protéger, enquêter, intervenir et soutenir celles et ceux qui sont en danger, voilà votre vocation. L’Etudiant vous fait découvrir les métiers de la sécurité, les établissements pour se former à ce secteur, les lieux d’exercice, et vous donne des clés pour choisir votre formation.
L’Etat emplois environ 225 000 policiers et gendarmes. Les gendarmes assurent les mêmes fonctions que les policiers, mais essentiellement dans les communes de moins de 10 000 habitants et appartiennent au secteur de l’armée. La réalité du métier recouvre des situations d’exercice variées.
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Les structures et établissements de formations sont divers. Il existe :
des préparations privées pour vous entraîner aux concours,
des universités dispensent des cursus en droit (licence à bac+3) puis des masters (bac+5 pour ceux qui le souhaitent), qui permettent une orientation progressive des étudiants,
des écoles privées préparent aux concours de la fonction publique,
les écoles de police et de gendarmerie sont aussi une option.
Il est possible d’entrer dans la police sans diplôme, avec un bac, un bac+3 ou un bac+5 pour exercer un métier plus ou moins spécialisé et plus ou moins gradé. Le point commun des formations : l’obligation de passer par un concours, avec des épreuves sportives, un entretien approfondi avec un jury, des épreuves orales et écrites. L’étudiant doit également obtenir un certificat d’aptitude médical.
Sans diplôme
Vous avez 17 ans et pas de diplôme : les concours d’agent de police judiciaire adjoint ou de gendarme adjoint vous sont ouverts. Organisés par la gendarmerie nationale, le premier concours nécessite 13 semaines de formation, le second, 6 semaines. Ces adjoints participent aux missions de terrain, qu’elles s’effectuent en montagne, dans un pôle judiciaire, ou aux côtés d’un maître-chien, par exemple.
Avec le bac
Avec votre bac en poche et dès l’âge de 17 ans, il est possible de passer le concours de gardien de la paix. La formation dure 12 mois, suivie d’un stage d’application de 12 mois également. Dès son entrée à l’école, le futur gardien de la paix est rémunéré 1 532 € nets par mois (au 1er juillet 2022).
Avec un bac+3
Diplômé d’une licence dans le domaine juridique de préférence, cela vous permet de devenir officier de police. Comme pour le concours de gardien de la paix, des épreuves d’admissibilité et d’admission sous forme de tests psychotechniques, sportifs, mises en situation, épreuves de langue, etc. sont au programme du concours d’entrée. La formation est ensuite de 18 mois, rémunérée 1 478 € (au 1er janvier 2022).
Avec un bac+5
Vous êtes titulaire d’un master en droit, d’un diplôme d’IEP*, vous serez alors admis à vous présenter au concours de commissaire de police pour passer des épreuves d’admissibilité et d’admission ainsi qu’un entretien oral. Vous aurez à réussir des épreuves de culture générale, de résolution de cas pratiques, de QCM, de tests psychotechniques et d’endurance sportive, ainsi qu’une épreuve de langue entre autres. La formation est ensuite délivrée à l’ENSP (Ecole nationale supérieure de la police nationale) pendant une durée de 22 mois et rémunérée 1 479 € (au 1er janvier 2022).
*Institut d’études politiques.
Les métiers de la police s’exercent dans de nombreux contextes et les contours des métiers sont multiples : on trouve des policiers sur les réseaux de chemins de fer, dans les prisons, au RAID (une unité d'élite de la police nationale française), sur la voie publique, à la police des frontières, sur la mer, mais aussi spécialisée dans les cyberattaques, la sécurité routière, la sécurité aéronautique, la protection de la famille, la police technique et scientifique, le déminage, la sécurité diplomatique, la protection rapprochée, le secourisme de montagne, etc.
Les inscriptions s’effectuent directement sur les sites des écoles ou des préparations aux concours. Pour l’université, il faut s’inscrire sur Parcoursup si vous souhaitez, après le baccalauréat rejoindre une licence de droit. La sélection se fait sur dossier (CV, projet motivé, entretien).
Etudiez les sites internet des écoles ou des universités qui vous intéressent. Certaines formations offrent, par exemple, des préparations 100 % à distance, des suivis personnalisés, des « mini-prépas » une fois par semaine le samedi, appelées « prépas réussite ». D’autres s’engagent même à vous rembourser les coûts en cas d’échec aux concours, tant ils sont persuadés de votre réussite.
Allez également à leur rencontre sur les salons de l’Étudiant. Les JPO (journées portes ouvertes) sont notamment l’occasion de visiter les locaux et de se rendre compte des infrastructures à disposition. Vous y rencontrerez des étudiants auxquels vous pourrez poser toutes vos questions. Les dates des JPO sont souvent inscrites sur la page d’accueil des sites internet des formations.
Les préparations privées peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Les coûts s’échelonnent entre 500 et 2 300 € environ. Certaines sont dispensées en distanciel.
Dans les universités publiques, l’inscription en licence coûte 170 € et 243 € en master, à laquelle il faut ajouter les 95 € obligatoires de CVEC*.
*CVEC : contribution à la vue étudiante et de campus, tarifs pour l’année universitaire 2022-2023.
Sachez que des aides existent pour réduire les frais de scolarité. Il est possible de faire une demande de bourse. Et si vous optez pour des études en alternance dans une université par exemple, les frais de scolarité sont pris en charge par l’entreprise d’accueil. L’étudiant est, de plus, rémunéré pendant ses études suivant une grille pré-établie qui prend en compte son âge et son année d’études. Néanmoins, les écoles proposent souvent de payer en plusieurs fois sans frais.
