Préparer le concours
Il existe une classe préparatoire intégrée (CPI) pour préparer ce concours. Elle est accessible, sur dossier et entretien, à des étudiants d'origine modeste. Tout est mis en oeuvre pour favoriser leurs chances de réussite : des petites promotions, des cours intensifs de culture généralen et surtout de la méthodologie. Avec en bonus : une prise charge des frais d’études.
Epreuves
Périodicité du concours : tous les ans.
Admissibilité :
3 épreuves écrites : 1/ dissertation au choix (5 h, coef. 3) : histoire européenne, histoire de l'art européen, archéologie préhistorique et historique de européenne, ethnologie, histoire des institutions et de l'administration française, sciences de la nature et de la matière 2/ analyse et commentaires de plusieurs documents sur un sujet d'histoire suivant l'option choisie parmi 21 (5 h, coef. 4) 3/ épreuve de langue (3 h, coef. 1) : traduction suivie d'une ou plusieurs questions sur le texte (allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, italien, japonais, russe) ou traduction d'un texte de langue ancienne (grec ancien, hébreu ancien, latin)
Admission :
2 épreuves orales : 1/ entretien avec le jury en fonction de l'option choisie au préalable par le candidat suivi d'une discussion (1 h, coef. 5) 2/ épreuve de langue vivante (différente de celle choisie lors des épreuves d'admissibilité) : conversation à partir d'un texte (30 min, coef.1).
Son métier
Ses attributions :
Etude, classement, entretien et mise en valeur du patrimoine.
Traitement mensuel brut : 1713 €
Période de stage ou de formation : 18 mois
Portrait
Ambroise Lassalle, conservateur de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême, est chargé d’étudier, d'entretenir, d'enrichir et de mettre en valeur les collections pour les présenter au public.
Florent a réussi le concours conservateur du patrimoine, après être passé par une classe prépa intégrée. Il raconte son parcours et sa formation à l'Institut national du patrimoine.