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En bref

10 bonnes raisons de travailler en jardinerie

Proposé par L’observatoire des métiers de la Jardinerie

10 bonnes raisons de travailler en jardinerie
10 bonnes raisons de travailler en jardinerie © Fédération des jardineries et animaleries de France
Par L'Etudiant Fab, publié le 20 novembre 2024
6 min

Vous cherchez un job au top ? Autrement dit un job qui donne vraiment envie de se lever le matin… Alors vous êtes au bon endroit ! Que vous ayez la main verte façon professeure Chourave dans Harry Potter ou que vous n’y connaissiez rien, les jardineries vous ouvrent leurs portes. Vous verrez, vous n’aurez aucune envie d’en ressortir ! Zoom sur le métier de conseiller-vendeur en jardinerie.

1. Travailler dans un secteur tendance

Il faut dire que les trois quarts des Français disposent d’un jardin ou d’une terrasse. Nous sommes plus de 27 millions à cultiver des fruits et légumes.  Et tout le monde est concerné : les seniors, bien sûr, mais aussi les jeunes générations, poussées par la tendance du DIY et des produits en circuit court.

Pas étonnant que l’on trouve près de 2 000 jardineries en France, y compris dans les DOM-TOM, soit l’équivalent de 20 350 salariés, dont 91 % de CDI ! Bref, vous l’avez compris, il y a forcément un contrat qui vous attend près de chez vous !

2. Agir pour l’environnement

Réchauffement climatique, pollution des sols, disparition des espèces… Nous sommes à un tournant en matière d’environnement. Si vous êtes sensible à l’écologie, alors, vous pouvez devenir un acteur du changement !

Eh oui, le conseiller-vendeur est un vecteur concret d’informations sur la biodiversité. Par ses conseils avisés, il sensibilise les clients à une consommation durable, notamment en les orientant vers des produits plus respectueux de l’environnement et des saisons.

3. Conseiller d’abord, vendre ensuite

C’est bien simple, avec le métier de conseiller-vendeur en jardinerie, il y en a pour tous les goûts, des adeptes de la transmission de connaissances et aux aficionados du challenge commercial. Le point commun à chaque fois : le goût du contact humain !

Mais soyons clair, l’essentiel du métier réside d’abord dans le conseil. Julien, chef de rayon dans une grande enseigne de jardinerie, ne dit pas autre chose : « On est avant tout là pour aider les clients à faire les bons choix, et on les accompagne dans tout le parcours d’achat. Par exemple, s’ils partent sur telle plante, on les aide ensuite à choisir le terreau et l’engrais adaptés. »

4. Dire adieu à la monotonie

Il n’y a pas que des plantes dans une jardinerie ! La plupart ont également des rayons animalerie et manufacturés. Il est possible de travailler sur tous les rayons ou d’être spécialisé : vous pouvez être le(la) référent(e) animaux, le(la) référent(e) végétaux ou encore le(la) spécialiste décoration maison.

Les présentations des rayons changent chaque semaine, en fonction des ventes, des commandes et des saisons. Rien de plus challengeant que de s’adapter à chaque contexte pour toujours mieux mettre en valeur ses produits.

5. Faire plus de 10 000 pas chaque jour

En jardinerie, on peut dire que le travail, c’est la santé ! Le conseiller-vendeur est très actif, il fait facilement 10 000 pas par jour, l’idéal pour rester en forme. Eh oui, la relation client et la vente ne sont qu’une partie du métier de conseiller-vendeur, qui doit aussi assurer la préparation des commandes, l’approvisionnement des rayons et leur entretien.

En plus, le fait de travailler au contact des végétaux (ça marche aussi avec les animaux), permet de rester en bonne santé, c’est prouvé scientifiquement !

6. Profiter de la promotion interne

Un diplôme n’est pas forcément nécessaire pour intégrer une jardinerie. Le plus important est d’être curieux et motivé, sensible au vivant, avec des capacités en matière de commerce. Pas besoin non plus d’être un expert en botanique : certaines enseignes permettent à leurs salariés d’obtenir un certificat d’aptitude à conseiller sur les plantes. 

Ensuite, les formations et la promotion internes font le reste. Beaucoup de directeurs ont d’ailleurs commencé en tant que conseiller-vendeur, puis ont enchaîné sur des postes de chef de rayon, chef de groupe, et enfin, des fonctions de direction. Julien, lui, avait commencé comme caissier : « Vu que j’étais assez débrouillard, ils m’ont gardé. J’ai évolué en tant que conseiller-vendeur, et maintenant, chef de rayon. En fait si on a des capacités de commerce et de management, on nous ouvre les portes pour continuer à grandir. »

7. Se la raconter en soirée

Être conseiller-vendeur en jardinerie, c’est devenir un véritable puits de science. De quoi faire son petit effet en soirée. Par exemple, le conseiller-vendeur sait très bien que l’oiseau de paradis est une plante (magnifique) et non pas un volatile.

Et puis, il parle latin couramment à force de rentrer des références de plantes sous leur nom d’origine dans le logiciel de commande. Par exemple, on ne dit pas « aubépine » mais « crataegus monogyna » !

8. Évoluer dans un cadre agréable

Quand on travaille en jardinerie, on évolue au cœur du vivant. C’est plein de couleurs, d’odeurs et de saveurs… Il y a pire !

Et enfin, le conseiller-vendeur en jardinerie évolue en semi-intérieur (voire en extérieur s’il travaille dans la partie pépinière), un luxe quand on n’est pas fan des métiers de bureau.

9. Être connecté

En jardinerie on est tout le temps connecté : à ses clients, à ses collègues et à la technologie : coucou, les gens qui arrivent avec leurs applis sur les plantes et vous expliquent votre métier.

La plupart des conseillers ont des tablettes pour faciliter le conseil.

 « On vend des produits “plaisir”, et non pas “besoin”. Donc les clients sont sympas et ont envie d’être conseillés, même si quelquefois, ils sont têtus : quand on vous dit que telle plante n’est pas adaptée à tel environnement, croyez-nous ! », s’amuse Julien.

Heureusement, les clients sont plus agréables qu’ailleurs !

10. Travailler en équipe

Une jardinerie c’est une vraie team. Chacun fait partie d’une chaîne où le moindre détail a son importance. Heureusement, côté collègues, l’ambiance est très bonne, avec une réelle entraide, une forte mixité sociale, une bonne répartition entre les femmes et les hommes et de vraies perspectives d’évolution pour tout le monde. Avec une moyenne d’âge de 36 ans en jardinerie, on peut dire que c’est un secteur dynamique !

Pour en savoir plus sur le secteur de la jardinerie et les offres d’emploi du moment, rendez-vous sur le site de l’Observatoire National des Métiers des Jardineries et Graineteries et sur la chaîne YouTube des Jardineries et Animaleries de France.

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