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Entrepreneuriat : cinq réseaux pour vous aider à créer votre entreprise

Si vous voulez lancer un projet, n'hésitez pas à solliciter l'aide de structures spécialisées dans l'accompagnement de jeunes entrepreneurs.
Si vous voulez lancer un projet, n'hésitez pas à solliciter l'aide de structures spécialisées dans l'accompagnement de jeunes entrepreneurs. © Adobe StocK/Gorodenkoff
Par Gabriel Joly, mis à jour le 24 octobre 2024
6 min

Vous avez un projet entrepreneurial mais vous ne savez pas comment vous lancer ? Étudiant ou jeune diplômé, vous pouvez vous sentir parfois démuni pour passer de l'idée à l'action. Plusieurs réseaux existent pour permettre à tous les profils de se lancer et créer leur entreprise dans les meilleures conditions.

"Il n’y a pas d’âge pour entreprendre mais mieux vaut ne pas agir seul dans cette jungle de l’entrepreneuriat", conseille Alix Marthet, du Réseau des couveuses d’entreprises. À l’image des cinq réseaux sélectionnés, différentes structures peuvent vous venir en aide au moment de vous lancer dans la création d'entreprise.

1. PÉPITE propose un parcours adapté à chaque jeune créateur d'entreprise

Avec ses 33 pôles répartis dans toute la France, le réseau PÉPITE aide les étudiants mais aussi les jeunes diplômés à se lancer. Il facilite en effet l’obtention du statut national étudiant-entrepreneur (SNEE) et oriente vers le diplôme étudiant-entrepreneur (D2E), utiles pour gagner en visibilité mais surtout en sécurité au début du projet.

PÉPITE permet de suivre un parcours adapté à chaque jeune créateur d'entreprise. "L’idée, c’est de se concentrer sur ce que les étudiants ne maîtrisent pas à la sortie de leur formation : un diplômé en lettres a besoin de plus de compétences en gestion qu’un étudiant en école de commerce", explique Marie-Gabrielle Pichon, responsable partenariat chez PÉPITE France. Grâce à l’action du réseau, les nouveaux entrepreneurs ont la possibilité de suivre des ateliers et de dialoguer avec des experts.

2. Moovjee des mentors entrepreneurs pour accompagner l'étudiant entrepreneur

À l’image de PÉPITE, Moovjee propose des parcours individualisés ponctués par l’intervention d’experts, mais il met l’accent sur la relation entre l’étudiant-entrepreneur et son mentor au moment de développer l’entreprise.

"Le mentorat n’est pas du conseil. Le mentor est là pour aider le jeune à se poser les bonnes questions et acquérir le savoir-être de l’entrepreneur", explique Dominique Restino, président de Moovjee. Ce mentorat insiste sur un aspect psychologique auprès de l’étudiant. Le mentor sert à donner au jeune de la confiance, le motiver et lui faire prendre du recul pour mener à bien son projet entrepreneurial.

3. Les formations BGE : un accompagnement tout long du processus de création d’entreprise

De la même manière, l’offre conseil-formation des BGE (réseau national d'appui aux entrepreneurs) peut aider les jeunes créateurs d'entreprise à concrétiser leurs projets. En plus d’un suivi individualisé par un conseiller, les jeunes entrepreneurs peuvent participer à des formations collectives pour acquérir de nouvelles compétences en se créant un réseau professionnel.

BGE permet également d’affiner votre projet grâce à la réalisation d’études de marché. Enfin, la structure propose plusieurs solutions de financements à destination des nouvelles entreprises : partenariats avec des banques, financements participatifs, aides régionales…

Cette offre s’adresse à tout le monde, notamment via le concours Talents des Cités qui met en avant les initiatives des jeunes issus quartiers prioritaires de la politique de la ville.

4. Les aides des chambres de commerce et d’industrie pour les jeunes entrepreneurs

Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) sont aussi là pour aider les entrepreneurs à toutes les étapes de la création de votre entreprise. Si vous avez une idée mais que vous hésitez encore à vous lancer, votre CCI peut vous conforter grâce à des tests de personnalité visant à évaluer votre fibre entrepreneuriale.

Lorsque vous êtes plus avancé dans votre réflexion, un entretien avec un conseiller peut vous aider à faire mûrir une idée et l’orienter grâce à une formation adaptée. C’est également l’occasion d’élaborer et tester un business plan avant de vous lancer. Par ailleurs, une chambre de commerce et d’industrie est d’une aide précieuse sur le plan juridique et elle peut vous mettre en relation avec différents acteurs du monde entrepreneurial : entreprises partenaires, experts, responsables financiers, etc.

5. Dotations financières et accompagnement grâce au Concours Petit Poucet

Enfin, si votre projet est bien rodé, vous pouvez candidater au concours Petit Poucet. Destiné aux étudiants et aux jeunes diplômés, il récompense les meilleures initiatives entrepreneuriales. Pour participer, il faut répondre à l’appel à candidature puis faire partie des 30 finalistes du concours.

Parmi eux, un tiers est récompensé dans des catégories de prix différentes. Les lauréats reçoivent une dotation financière allant jusqu’à 3.000 euros ainsi qu’un accompagnement de 2 à 3 mois. Cet accompagnement consiste en un soutien de la communauté des anciens lauréats Petit Poucet par des conseils ou l’octroi de bureaux au sein d’entreprises partenaires.

Des concours dans différentes régions pour tester vos projets d'entreprise

Outre les prix des réseaux cités ci-dessus, différents concours existent un peu partout en France, à destination des jeunes créateurs d'entreprise. Renseignez-vous sur ce qui existe à proximité de chez vous. Ils peuvent vous permettre de travailler votre capacité à pitcher votre idée, tester et affiner votre projet devant un jury ou encore vous aider à construire un réseau et trouver des partenaires.

Le Lyon Start Up. Il s'agit d'un concours à l'initiative de la French Tech Lyon Saint-Etienne, ouvert aux jeunes créateurs et leur permettant de bénéficier d'un accompagnement gratuit sur quatre mois pour la création d'une start up. À la fin du programme, un concours de pitch final permet de remporter la somme de 10 000 euros pour booster son projet.

Graine de boîte en région Centre-Val de Loire. Le concours s'adresse aux lycéens et apprentis préparant un diplôme de niveau 4 (bac, BP, brevet technique des métiers) en lycée général, technologique ou lycée professionnel de la région Centre-Val de Loire. Les apprentis en CFA de la région sont également concernés. Les participants au concours doivent former des équipes de cinq personnes maximum, et présenter un projet d'entreprise virtuelle. A la clé ? Un ordinateur portable, une imprimante ou d'autres lots d'une valeur de plusieurs centaines d'euros.

Défi étudiants entrepreneurs de Champagne-Ardennes. Ce concours, organisé par le Pépite Champagne-Ardenne, est exclusivement réservé aux étudiants et jeunes diplômés entrepreneurs de l'Aube, des Ardennes, de la Marne et de la Haute-Marne. L'idéal si vous souhaitez professionnaliser votre démarche entrepreneuriale !

CREA'SUP pour les apprentis des Hauts-de-France. Si vous êtes apprenti ou en contrat de professionnalisation dans la région et que vous avez une idée d'entrepreneuriat que vous souhaitez définir, ce concours est fait pour vous. Grâce à des ateliers, afterwork et diverses rencontres avec les professionnelles, vous pourrez avancer à votre rythme sur votre projet d'entreprise, le tout, accompagné par un réseau d'anciens lauréats engagés. Plusieurs prix sont à la clé.

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