Portrait

Levent et Bulent Acar développent un site pour organiser des boycotts

Le site créé par Levent et Bulent Acar organise des boycotts.
Grâce à I-boycott, les frères Acar veulent faire progresser les choses, de façon bienveillante. © Photo fournie par les témoins
Par Delphine Dauvergne, publié le 19 octobre 2016
1 min

LES JEUNES ONT DE L'AVENIR. Levent et Bulent Acar, deux frères, ont mis leurs compétences en commun pour créer une plate-forme Web. Celle-ci aide des personnes à mettre en place des mouvements de boycotts.

Les frères Levent et Bulent Acar, 28 ans et 26 ans, ont décidé de monter une plate-forme Web pour inciter les citoyens au boycott. "Une pétition en décembre 2014 contre le TAFTA qui resta inefficace, un documentaire sur les actions menées par Gandhi et des voyages humanitaires effectués à Dakar et au Maroc ont produit le déclic", énumère Levent. Ils réalisent que "l'outil du boycott est efficace, mais peu utilisé, car de nombreuses personnes pensent que c'est illégal".

Un duo complémentaire

Cadre en informatique, passé par le master technologies de l'informatique à l'université Lyon 1, Levent manage l'équipe de développeurs bénévoles répartis dans plusieurs pays européens. Son frère, Bulent, entre en dernière année d'école de management, à l'IFAG Lyon. Il s'occupe de la gestion ­administrative de l'association. "La démarche d'I-boycott n'est pas seulement de dénoncer, mais de faire progresser les choses, avec une attitude bienveillante", souligne Levent.

Lire aussi : Les portraits de la rubrique "les jeunes ont de l'avenir"

Un vote pour l'arrêt ou la poursuite de l'action

Les associations ou citoyens lambda proposent le boycott d'une entreprise ou d'un produit, et l'équipe du site l'étudie. Les internautes peuvent ensuite déclarer leur boycott et l'entreprise visée, réagir en se défendant et en proposant des compromis. Puis, les "boycottants" votent pour décider s'ils continuent leur action ou s'ils ont été convaincus. Les participants peuvent aussi suggérer des solutions aux autres consommateurs. La démarche est un succès : plus de 19.000 inscrits dès le premier mois et déjà des demandes de traduction du site en plusieurs langues.

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