Ils ont entre 20 et 30 ans (parfois un peu plus) et ont tous eu déjà à "gérer" leur handicap face à des recruteurs. Aujourd’hui salariés – ou en stage – ils retracent les étapes qui les ont menés à décrocher leur job et livrent des conseils précieux pour parler de son handicap en entretien ou à ses collègues. Avec un leitmotiv : oser.
Florian Paire a 25 ans. Paraplégique, il est ingénieur d’étude en génie électrique chez Assystem France.
Mon parcours
"J’ai passé un bac STI électrotechnique, puis un DUT génie électrique, suivi d’une licence et d’une maîtrise génie électrique que j’ai complétée d’un master pro en électrotechnique. J’ai eu mon accident en 2004 et j’ai fini mes études en 2007."
Mon conseil
"D’abord, bien s’orienter au niveau scolaire pour être bien dans ce que l’on étudie, cela donne confiance en soi. Ensuite, essayer d’avoir un niveau d’études et de qualification le plus élevé possible, cela aide à trouver du travail. Enfin, ne pas partir défaitiste. Le handicap peut être un point positif pour l’entreprise. Car si on peut se battre contre le handicap, on peut se battre dans d’autres situations."
Si c’était à refaire
"Je me serais plus impliqué dans les travaux de l’entreprise pour rendre ses locaux accessibles. Tous les aménagements effectués répondent aux normes, mais en en parlant, j’aurais peut-être pu faire qu’ils soient encore plus performants."