Boîte à outils

Emploi : le top 3 des métiers qui recrutent le plus dans les travaux publics

Le secteur des travaux publics prévoit 200.000 embauches dans les 5 ans à venir. La Fédération nationale des travaux publics veut former 12.000 apprentis par an.
Le secteur des travaux publics prévoit 200.000 embauches dans les 5 ans à venir. La Fédération nationale des travaux publics veut former 12.000 apprentis par an. © Etienne Gless
Par Étienne Gless, publié le 10 octobre 2018
4 min

Le secteur des travaux publics prévoit d’embaucher 200.000 personnes dans les cinq ans à venir. Découvrez les trois métiers les plus demandés en ce moment et deux métiers méconnus.

"Après des années de crise, l'activité du secteur repart mais nous ne trouvons pas le personnel dont nous avons besoin", se désole Bruno Cavagné, le président de la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) qui regroupe 8.000 entreprises.

Le secteur a donc décidé de former davantage de jeunes, notamment par la voie de l’apprentissage. Objectif : augmenter de 50 % le nombre d'apprentis formés chaque année. De 8.000 actuellement, il compte passer à 12.000 d'ici 2023. Et pour mieux se faire connaître et donner envie, les entreprises financent une campagne publicitaire avec une vidéo (#FranchementRespect) et s'engagent à accueillir 16.000 collégiens de 3e en stage d'observation en 2018-2019.

Conducteur d'engins, mécanicien, ingénieur TP, chef de chantier... Zoom sur le top 3 des métiers les plus demandés actuellement dans les entreprises de travaux publics.

Conducteur d’engins de travaux publics

Le métier : sur un chantier, il pilote de puissantes machines de forage, de terrassement ou encore de manutention – une tractopelle, une grue, une pelle hydraulique, une chargeuse-pelleteuse, une niveleuse ou encore un rouleau-compresseur. Il prépare le terrain avant la réalisation des travaux de terrassement ou de nivellement. Il peut déplacer de gros volumes de pierres, de sable et de gravats.
Les qualités requises

: le conducteur d’engins de travaux publics doit faire preuve de précision, de vigilance, d’esprit d'équipe et bien respecter les consignes de sécurité.

La formation : le CAP conducteur d’engins de travaux publics est la porte d’entrée habituelle de ce métier.
Le salaire : entre 1.453 € et 1.694 € brut par mois.*

Constructeur de voirie urbaine

Le métier : il réalise les travaux de construction et d’entretien des voiries et des espaces publics. Il peut s’agir d’une voie piétonne, d’un trottoir, d’une aire de jeux, d’une piste cyclable ou d’un terrain de sport.
Les qualités requises : le constructeur de voirie urbaine maîtrise les travaux de petite maçonnerie. Il doit savoir lire les schémas d’exécution et doit avoir le goût du travail bien fait.
La formation : le CAP constructeur de route ou le bac pro travaux publics permettent de débuter dans le métier.
Le salaire : entre 1.453 € et 1.694 € brut par mois.*

Monteur en réseaux électriques

Le métier : de son travail dépend le bon fonctionnement de l’éclairage, du téléphone ou des ordinateurs. Le monteur en réseaux électriques installe et entretient les réseaux de transport et de distribution d’électricité. Il raccorde les réseaux aux bâtiments : pour un réseau aérien, il plante les poteaux électriques et y fixe les câbles. Pour un réseau souterrain, il creuse une tranchée, déroule les câbles et procède aux raccordements.
Les qualités requises : le monteur en réseaux électriques doit posséder à la fois de connaissances en électricité, maçonnerie, montage de charpentes et conduite d’engins. Son métier exige beaucoup de polyvalence.
La formation

: il existe un titre RNCP (attribué par le ministère du Travail) de monteur technicien en réseaux électriques.

Côté diplôme, le bac pro MELEC (métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) prépare également à ce métier.

Le salaire : à partir de 1.666 € brut par mois.*
Scaphandrier et cordiste, deux métiers méconnus des travaux publics

Les métiers des travaux publics emploient des plongeurs professionnels. Le scaphandrier va explorer les eaux profondes et parfois boueuses pour y effectuer des inspections et des travaux. Le cordiste, quant à lui, n'évolue pas sous l'eau mais dans l'air. Il travaille en hauteur à l'aide de cordes pour exécuter des travaux hors d'atteinte des échafaudages. Le cordiste travaille par exemple souvent à des travaux sur des ponts.

* source : Observatoire des métiers du BTP.

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !