Coaching

Jeunes diplômés : kit de survie de la recherche d'emploi

Des candidatures de qualité, de l'organisation et de la régularité : les clés pour décrocher son premier emploi
Des candidatures de qualité, de l'organisation et de la régularité : les clés pour décrocher son premier emploi © Etienne Gless
Par Étienne Gless, publié le 31 août 2016
1 min

Diplômé depuis peu, vous n'avez pas encore trouvé votre premier job. Pas de panique ! Voici notre check-list pour optimiser cette période stressante.

Trois à quatre heures par jour. Tel est le temps raisonnable que vous devez consacrer à votre recherche d'emploi. Cela vous permettra de garder une vie sociale, de faire du sport, et donc de garder le moral en cette période difficile. Une question d'organisation…

1. Établir un programme journalier

Chercher un emploi exige de la régularité. La veille au soir, préparez votre  “to do list” du lendemain. Levez-vous tôt (8 h, pas 10 h) comme si vous alliez travailler et fixez-vous un programme.

Le matin, vous retravaillez votre CV et votre profil sur LinkedIn et Viadeo, vous écrivez trois lettres ou e-mails de motivation ou vous répondez à trois offres.
L'après-midi,
vous relancerez par téléphone les entreprises auprès desquelles vous avez postulé.

Tania Gibot, conseillère à l'APEC (Association pour l'emploi des cadres), rappelle l'importance d'être régulier dans ses actions : “Mieux vaut des efforts constants qu'un gros effort ponctuel.” Elle préconise des séquences journalières de trois ou quatre heures consacrées exclusivement à la recherche d'emploi sans se laisser distraire par la télé ou le téléphone.

Et Pauline Lahary, fondatrice de MyCVfactory, d'ajouter : “Pour vous motiver, faites de la recherche d'emploi à plusieurs. Donnez-vous rendez-vous dans un café, cela vous obligera à sortir de chez vous.”

2. Mettre à jour CV et profil sur les réseaux sociaux

Votre CV doit tenir sur une seule page. Donnez l'intitulé exact de votre formation, de votre école ou/et université et la date d'obtention de votre diplôme. À la rubrique “expériences professionnelles”, détaillez le type de mission mené et vos réalisations.

“Mieux vaut chiffrer les résultats obtenus que d'énumérer simplement les missions menées : ce sera plus percutant pour le recruteur”, conseille Pauline Lahary.

Pour votre profil sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadeo…), utilisez les mots-clés en rapport avec le poste visé (responsable commercial, développeur Java, assistant de gestion…). Pour vos compétences, utilisez également des mots-clés qui vous permettront d'être repéré.

3. Remplir les formalités administratives

Inscrivez-vous à Pole Emploi. Tout jeune qui n'est plus étudiant peut s'inscrire comme demandeur d'emploi. Avec votre conseiller, vous conviendrez d'un PPAE (projet personnalisé d'accès à l'emploi). Pensez aussi à vous enregistrer auprès de l'APEC afin de bénéficier des services aux jeunes diplômés.

Contactez votre caisse d'assurance maladie. Avec la fin de vos études, fini la sécurité sociale étudiante. Vous dépendez désormais du régime général. Vous devez solliciter votre changement de statut à la caisse d'assurance maladie la plus proche de votre domicile.

Demandez à bénéficier de l'ARPE (aide à la recherche du premier emploi). Grâce à cette nouvelle mesure entrée en vigueur en août 2016, vous pourrez conserver le montant de votre bourse durant quatre mois.  

4. Postuler le plus tôt possible

“Il y a de vraies opportunités même l'été. Le recrutement ne cesse pas pendant cette période : des postes se libèrent, d'autres se créent”, confie Tania Gibot, qui conseille de rester sur le pont en été. Beaucoup de responsables RH ou de managers travaillent encore ou sont rentrés de congés. Leurs journées sont moins chargées.

Postulez donc fin août et début septembre plutôt qu'en octobre et novembre. Si vous attendez l'automne, vous arriverez au même moment que le gros des candidats.

N'oubliez pas non plus de consulter la rubrique emploi de letudiant.fr ou de vous inscrire sur l'un des nombreux sites d'emplois pour recevoir des alertes dans votre boîte mail.

5. Se renseigner sur les entreprises visées

“Personnalisez chacune de vos candidatures”, préconise Tania Gibot. Pour ce faire, renseignez-vous sur l'entreprise. Épluchez les rapports d'activité pour connaître les métiers et l'actualité de la société. Vous y trouverez aussi une interview du président et des dirigeants-clés.

Jetez également un œil au CV des recruteurs que vous allez rencontrer, sur LinkedIn ou Viadeo : cela peut être une mine d'informations utiles. Vous pourriez par exemple découvrir que vous partager un hobby avec l'un d'entre eux.

Être pro, c'est aussi arriver à l'heure au rendez-vous. Et après chaque entretien, pensez à noter toutes les questions posées par le recruteur et les réponses que vous avez données (ou pas !). Cela vous aidera à vous améliorer la prochaine fois.

6. Solliciter son réseau

Parlez de votre recherche autour de vous. Votre entraîneur de foot est peut-être aussi ingénieur dans un bureau d'études. Poste que vous convoitez ! Beaucoup d'offres sont postées par les diplômés de votre établissement.

Rejoignez le ou les groupe(s) Facebook de votre école ou de votre université. Vous aurez accès à des offres exclusives. Participez aussi aux groupes thématiques sur les réseaux sociaux : dans l'univers des start-up, par exemple, les entrepreneurs y déposent des offres.

Faites-vous recommander par un de vos anciens professeurs. Dans certaines disciplines (éco, droit, gestion), vos profs ont des contacts privilégiés. Et, bien sûr, faites un tour au BAIP (bureau d'accompagnement à l'insertion professionnelle) de votre établissement.

7. Faire un suivi des candidatures

Tenez et mettez à jour un tableau de suivi de vos candidatures, sur Excel par exemple. Vous visualiserez ainsi les actions menées et programmerez celles à venir : envoyer un courriel de remerciement, relancer une entreprise dont vous êtes sans nouvelles depuis quinze jours…

"Gardez les informations concernant chaque entreprise, notamment le texte de l'offre d'emploi, cela prouvera au recruteur votre motivation", conseille Tania Gibot de l'APEC. Ce tableau vous évitera aussi une erreur fréquente : être obligé de vous faire repréciser l'activité d'une entreprise qui vous rappelle suite à votre candidature !

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