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L'actu de l'emploi : cela recrute sur la route des vacances, dans le transport, l'informatique...

Emploi Hebdo
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Par Étienne Gless, publié le 03 juin 2019
5 min

Cette semaine des jobs d'été sont encore à pourvoir aux péages, sur les aires d'autoroute et dans les stations-service. Police, gendarmerie, marine et grande distribution recrutent sur un salon le 6 juin. L'éditeur lyonnais Esker met en avant la qualité de vie au travail pour attirer des développeurs. Le transport de personnes recherche des conducteurs.

Un job d’été au péage d’autoroute, en station-service ou sur une aire de repos

Bip&Go est la filiale du groupe d’autoroutes Sanef. L'entreprise recrute ses renforts saisonniers pour gérer l’affluence d’automobilistes attendus sur la route des grandes vacances. Trente postes en CDD (contrat à durée déterminée) sont à pourvoir pour gérer la forte activité estivale. Les stations-service elles non plus n’ont pas encore fait le plein de leurs renforts d’été. Des postes d’hôte de vente, d’employé de service sont ainsi à pourvoir chez Total (via sa filiale Argedis en charge de 180 stations-service en France ), Esso et consorts. La restauration d’autoroute a également faim d’employés pour rassasier les voyageurs. Vous pouvez par exemple postuler auprès d’Areas qui gère 178 restaurants sur les aires d’autoroute. Attention les jobs étant situés sur les routes, les recruteurs vont privilégier les candidats disposant du permis B et dotés d’un véhicule.

Marine, gendarmerie, grande distribution... : 10.000 emplois offerts le 6 juin

Job Rencontres a organisé un salon des 10.000 emplois le 6 juin 2019, porte de Champerret, à Paris. Parmi les employeurs présents, côté secteur public, la gendarmerie nationale recherche des officiers et sous-officiers ; la marine nationale recrute pour ses métiers de la mécanique, des opérations navales et de l’aéronautique navale. La Police nationale recrute, sans diplôme jusqu'à bac+6, des adjoints de sécurité, des gardiens de la paix et des pros de la police scientifique et technique.

Côté privé, la grande distribution reste grosse pourvoyeuse d’emplois. Aldi, Lidl ou Monoprix recrutent des employés de libre-service et des managers de supermarché. D’autres entreprises recrutent sur des postes techniques. Par exemple, le bureau d’études et d’analyses Ginger CEBTP cherche des techniciens et ingénieurs géotechniciens. Vous trouverez également des offres de formation dans le transport et la logistique pour vous préparer aux métiers de déménageur, conducteur de bus ou d’ambulance.
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L’éditeur de logiciels Esker cherche développeurs

L’entreprise lyonnaise (600 salariés) spécialisée dans la dématérialisation de documents recherche encore des dizaines de développeurs et de consultants intégration pour accompagner sa croissance. Devant la difficulté à trouver des profils informatique et télécoms, l’éditeur de logiciels met en avant sa qualité de vie au travail et son plan d’intéressement égalitaire : “Tous les salariés bénéficient d’une prime d’intéressement qui varie généralement entre 5.000 et 7.000 €“, vante la direction des ressources humaines d’Esker. À noter si vous avez envie d‘international, l’entreprise propose aussi quelques postes en VIE (volontariat international en entreprise) dans ses filiales en Malaisie ou en Australie pour une durée de 24 mois.

Le transport de personnes en mal de conducteurs

Le secteur du transport de personnes est florissant mais peine à tracer sa route, faute de candidats formés. Par exemple, les “autocars Macron“ (Ouibus, Flixbus, Eurolines et autres opérateurs locaux) connaissent de fortes difficultés de recrutement, ce qui pénalise leur activité alors que leur croissance a atteint + 7,1 % sur un an, en 2018, selon l’OPTL (Observatoire des métiers du transport logistique). “Le manque de candidats qualifiés est le plus problématique“, note un opérateur. Pour conduire un car, vous devez en effet être titulaire d’un permis D (transport de véhicules lourds de personnes) et avoir suivi une formation initiale minimale obligatoire dans le transport de voyageurs pour obtenir la qualification de conducteur routier. De son côté, le transport sanitaire manque lui aussi de candidats formés. Pour devenir ambulancier, vous devez être titulaire du permis B et du diplôme d‘État d’ambulancier accessible sans conditions de diplôme. Pour être auxiliaire d’ambulancier, une formation de 70 heures environ est requise.

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