Le BAFA désormais accessible dès 16 ans

Les conditions pour obtenir le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur sont revues cette année pour le rendre plus attractif. Par ailleurs, des aides sont prévues pour financer la formation et le diplôme sera reconnu sur Parcoursup.
Coup de jeune pour le BAFA ! Le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur, qui fêtera ses 50 ans d’existence début 2023, se refait une beauté. Un décret du 14 octobre 2022 abaisse à 16 ans - contre 17 ans auparavant - l'âge minimum pour s'inscrire en formation préparant au diplôme. L'inscription administrative est autorisée trois mois avant.
Des délais d’obtention plus courts en 2023
Des aides financières plus généreuses pour financer son BAFA
Se former au BAFA représente un coût. Comptez entre 800 et 1.000 euros pour suivre le parcours complet des trois phases de la formation. Pour faire baisser la facture, des aides nationales et régionales existent. La CAF (caisse d’allocation familiale ) peut ainsi vous accorder une aide sans condition de ressources qui peut aller de 91 à 106 euros. Pour en bénéficier, il faut faire votre demande au moment de la session d’approfondissement.
Toute l'année 2022, une aide exceptionnelle de 200 euros est aussi accordée aux organismes de formation au BAFA qui s'engagent à déduire cette aide du coût total de la formation que payent les stagiaires. Là encore, cette aide de 200 euros cible les jeunes qui réalisent le stage d’approfondissement pour les inciter à aller au bout de leur formation.
Si vous effectuez un service civique et êtes intéressé par l'animation et ses métiers, une aide d'un montant 100 euros vous est accordée en fin de mission en reconnaissance de votre engagement. Une condition à remplir : vous inscrire dans une formation BAFA dans l’année suivant la fin de votre mission.
Mentionner le BAFA dans Parcoursup
"L'animation volontaire n'est pas un job étudiant ou un job d'été comme les autres, explique-t-on au cabinet de Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel. L'idée est de repositionner l'animation occasionnelle dans la politique d’engagement, aux côtés du service civique ou du corps européen de solidarité, en tant qu’engagement volontaire des jeunes."