Les métiers de la finance : malgré la crise, des métiers porteurs
Touché de plein fouet par la crise financière, le marché de la finance offre en France des perspectives d’embauche qui se sont réduites. La visibilité pour les prochains mois n’est pas très grande. Les métiers de marché "classiques" pourvoient relativement peu de postes. Les emplois disponibles sont à chercher du côté des métiers corporate (analyse financière, recherche, conseil en fusion et acquisition). Malgré tout, dans ce contexte morose, quelques fonctions tirent leur épingle du jeu.
Les métiers qui recrutent
Autre métier porteur, celui de risk manager. S’il souffre d’une mauvaise image auprès des étudiants, il est pourtant très demandé par les banques. Même constat pour les métiers liés à l’inspection, qui prennent une place très importante dans le secteur financier, notamment du fait des nouvelles réglementations.
L’international, incontournable
En Europe, en revanche, les jobs les plus techniques sont avant tout dédiés à la gestion des produits de taux et des produits dérivés. Enfin, aux États-Unis, le marché des actions demeure très important en volume. Mais les postes sont peu ouverts aux non-Américains. Les banques – américaines ou européennes – réfléchissent à deux fois avant d’engager un jeune Européen, pour qui elles devront investir une somme conséquente pour lui assurer l’obtention de la carte verte. Si vous souhaitez travailler à l’étranger, une autre solution s’offre à vous : le volontariat international en entreprise (VIE). Celui-ci offre la possibilité de partir un an à l’étranger tout en étant employé par une banque française.
Quel que soit votre parcours à l’international, apprenez à connaître la culture du pays hôte et si possible sa langue. Actuellement, maîtriser le mandarin est un véritable atout. Certes, à Hong Kong ou à Singapour, le travail s’effectue en anglais, mais pour tous les métiers qui sont en lien direct avec les clients, c’est un plus très apprécié, qui facilite les échanges. Pour les profils plus techniques, la contrainte linguistique est moins forte.
Ne vous enfermez pas dans un seul profil
N’hésitez pas non plus à vous tourner vers les petites structures. Certes, les grands noms de la banque peuvent attirer l’œil sur un CV. Mais elles offrent relativement peu de places et il existe d’excellentes petites sociétés, aux Pays-Bas ou au Luxembourg par exemple, qui vous permettront d’apprendre votre métier et d’évoluer rapidement.
L’attrait du salaire ne suffit pas
Si vous n’êtes pas prêt à vous investir, changer de voie ! Car si les salaires restent bons, ils ne peuvent pas être l’unique motivation. D’autant plus que les primes ne sont plus aussi importantes qu’auparavant. Et il ne faut pas oublier que vous rejoignez un secteur à risques, qui peut vous écarter du jour au lendemain. Mieux vaut donc connaître ses règles, pour s’y préparer.