Témoignage

Conseil en management : des premiers pas déterminés

publié le 25 novembre 2010
1 min

Alexandra Pistiaux, Pricewaterhouse-Coopers. Consultante. Diplômée du Master in Sciences Management de l’EM Lyon Business School (2009)

Alexandra PistiauxJ’ai effectué 2 stages déterminants en fin d’études qui ont décidé de mon premier emploi. Issue de la finance, j’ai découvert de l’intérieur le monde de la banque, en tant qu’assistante chef de projet chez Barclays, pour un projet de développement de la banque à distance, par Internet et téléphone.

J’ai choisi mon 2nd stage à la Société générale sur une thématique d’actualité qui m’a passionnée, celle de la sécurisation des opérations de marché. Ces expériences m’ont conduite presque "naturellement" chez PwC, que j’ai choisi pour sa réputation de performance dans le domaine bancaire et des assurances, dans lequel je me suis spécialisée. Mon impression immédiate est d’avoir eu affaire à des personnes très humaines, d’une grande ouverture d’esprit, impression confirmée lors des entretiens d’embauche et, aujourd’hui encore, après 6 mois dans l’entreprise.


Ma 1ère mission

Nous sommes missionnés pour accompagner les entreprises dans leurs projets de transformation et la conception de leur stratégie. Pour utiliser une image, on ne leur "monte pas leurs meubles", mais on les fabrique et on les monte avec elles. C’est dans cet esprit que je suis arrivée comme consultante junior sur une première mission, commencée avant mon embauche. Ayant réduit ses effectifs de manière drastique, la société de courtage cliente n’avait pas modifié son mode de fonctionnement. Les salariés subissaient donc une pression énorme, et il a été fait appel à PwC pour optimiser les processus opérationnels, avec un triple objectif : enlever le stress, améliorer la qualité de service et anticiper la croissance.


4 grandes phases

> Phase 0 : identifier les processus susceptibles de gagner du temps en associant une priorité à chaque processus.
> Phase 1 : faire une analyse détaillée des processus, définir les processus cibles en les scénarisant et en plaçant des gains de temps associés.
> Phase 2 : définir la feuille de route (road map) de transformation pour chacun des processus ­choisis.
> Phase 3 : mettre en place ces évolutions.

Je suis intervenue au début de la phase 3, et ai eu comme mission de coacher de manière très opérationnelle les chefs de projet de la société aux outils de management de projet, à la gestion de planning sur MS Project, d’élaborer des fichiers Excel de suivi des charges, de construire des templates... Nous étions 7 personnes de PwC sur cette mission : un senior manager, un manager, 2 consultants seniors, un directeur en charge et un associé. Réunions hebdomadaires, rédaction des supports de réunion, reporting au Comex et participation à la direction de projet : cette première expérience a été très enrichissante et m’a permis de découvrir le secteur du courtage en assurance, que je connaissais peu.


Adaptabilité d’abord

Je n’ai pas du tout considéré cette 1ère mission comme un test, même si elle s’est déroulée pendant ma période d’essai, mais comme une opportunité. Celle de participer à l’ensemble d’un projet. En tant que débutante, c’était exceptionnel ! En même temps, cela m’a confirmé dans le sentiment qu’il fallait savoir s’adapter très vite dans le conseil. Quand on arrive le matin, il y a toujours les choses auxquelles on s’attend, que l’on a prévues la veille, et puis le reste, c’est à dire l’imprévu. J’ai par exemple eu une heure ce matin pour refaire le planning sur un projet parce que le client en avait décidé la modification.

En général, quand on est sur une mission, on est rattrapé par la dernière et on doit anticiper la prochaine. Le grade de consultant junior ne demande pas de connaissances techniques très pointues. Il faut surtout posséder une connaissance globale du secteur, des produits, des tendances du marché. Un consultant doit savoir être à l’écoute de son client, analyser ses problématiques et comprendre rapidement ses besoins. Il doit être une force de proposition permanente.

Une montée rapide en compétences


On peut très vite progresser et avoir une vision globale d’un secteur,
car on travaille rarement longtemps pour un seul client. Il n’est pas exclu d’avoir une expérience de toutes les banques françaises en l’espace de 2 ans, et avec des contacts au niveau des directions générales. Il existe peu, je pense, d’autres métiers qui offrent cette possibilité à une jeune diplômée tout juste sortie de l’école.

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