Portrait

Les débuts d'une jeune diplômée en commerce - marketing

Par Jean-Marc Engelhard, publié le 03 novembre 2008
4 min

Diplômée en décembre 2007 de l’Ecole supérieure de commerce et de management (ESCEM) Tours-Poitiers, Mary Kon-Sun-Tack s’est lancée dès février 2008 dans la quête d’un premier poste… et elle n’a mis que quelques mois pour trouver en faisant jouer son réseau !

« J’ai cherché indifféremment un stage longue durée et un CDI », précise la jeune femme très volontaire. D’emblée, elle choisit de centrer ses recherches sur des fonctions bien précises. « Ayant suivi la filière marketing et communication international, je me suis focalisée sur des fonctions marketing. Je voulais aussi que mon poste soit en lien avec le Web ou le tourisme, avec si possible une orientation internationale ». Dans le cadre de son cursus, elle a en effet passé six mois dans une université londonienne, d’où un anglais fluent.

Un plan d’attaque bien huilé
Pour trouver sans perdre de temps, Mary n’a rien laissé au hasard. Premier axe de recherche : la plateforme emploi de l’ESCEM. « Lorsque l’on a la chance d’être dans un établissement qui dispose d’un service emploi, il ne faut pas le négliger. D’autant qu’a priori, les entreprises qui proposent des offres sont déjà en contact avec l’école et en ont une image positive. Mais je n’ai pas compté seulement sur ce canal », tient à préciser Mary.

L’appel aux anciens. Pour mettre toutes les chances de son côté, elle compulse aussi l’annuaire des anciens de son école, contactant ceux qui travaillent dans le tourisme et dans le Web. Elle ne néglige pas les potentialités du Web, déposant sa candidature dans les Cvthèques des sites emploi, comme Monster.fr, ainsi que dans celles de grands cabinets de recrutement, celui de Michael Page en tête. « J’ai également envoyé mon CV à des cabinets spécialisés dans le domaine du Web et des candidatures spontanées à des entreprises dont l’activité m’intéressait », se souvient la jeune femme.

L’effet réseau
Rapidement, une agence de communication lui propose un offre « d’assistant chef de projet ». Mais c’est finalement grâce à son réseau que Mary trouve le poste idéal. « Durant mon année de césure entre la deuxième et la dernière année à l’ESCEM, j’avais fait un stage long au département Events & Meetings du groupe Accor, raconte-t-elle. J’avais gardé de bons contacts avec l’équipe. Alors, tout naturellement, quand j’ai lancé ma recherche, j’ai envoyé un e-mail accompagné de mon CV à mon ancien responsable. Quelques temps plus tard, il m’a averti qu’un poste de chef de projet était en cours de création dans son département. La mission : prendre en charge les aspects marketing et communication d’un site Internet dédié à l’organisation de réunions et d’événements dans les hôtels du groupe. Exactement le genre de fonction qui m’intéressait ! J’ai postulé sans hésiter », explique Mary.

Une succession d’entretiens
Si la jeune femme arrive en territoire connu, pas de passe-droit pour autant : elle suit le processus de sélection habituel dans un grand groupe. « J’ai passé plusieurs entretiens, avec un chargé de recrutement et trois responsables opérationnels, se remémore Mary. J’ai toujours sérieusement préparé mes entretiens, pour être très au point sur l’activité de l’entreprise, le contenu du poste ou le fonctionnement du service. Ceux-là n’ont pas fait exception même si, connaissant déjà la société, je n’avais pas tellement d’appréhension. »

Un réseau en interne précieux
Mary fait ses débuts de chef de projet en juin 2008. « Une chance, assure-t-elle. Cette période de l’année est relativement calme. J’ai pu me plonger tranquillement dans les dossiers en cours, et surtout rencontrer tous mes futurs interlocuteurs en interne, identifier les compétences des uns et des autres. Une démarche très utile lorsqu’en août, le rythme s’est accéléré et que j’ai découvert la polyvalence qu’implique la fonction de chef de projet. Chargée de coordonner la présence de notre entreprise sur un salon professionnel en liaison avec quinze correspondants dans le monde entier, je devais gérer les relations avec l’ensemble des prestataires, valider les animations sur le stand, suivre la fabrication des brochures… A ce moment-là, pouvoir faire appel à des collègues plus expérimentés que moi dans l’organisation de ce type d’événements m’a été très précieux ! »

Contenus supplémentaires

Articles les plus lus

Partagez sur les réseaux sociaux !