Décryptage

5 bonnes raisons de s’engager en Service Civique Solidarité Seniors et de soutenir les personnes âgées

Proposé par le Service Civique Solidarité Seniors

2575673-article-2-original.jpg
2575673-article-2-original.jpg ©
Par L'Etudiant Fab, publié le 01 juin 2022
9 min

Vous avez entre 16 et 25 ans ? Vous pouvez rejoindre le Service Civique Solidarité Seniors et rendre visite aux personnes âgées afin de dynamiser leur quotidien… et le vôtre ! Une mission unique, humaine et enrichissante qui n’attend que vous. Voici 5 excellentes raisons de vous lancer.

On se sent utile, et c’est un sentiment très puissant

57 % des personnes âgées estiment que la crise sanitaire a réduit leurs relations sociales tandis qu’elles sont 41 % à souffrir de solitude*. Ainsi, on rejoint toujours le Service Civique Solidarité Seniors pour une bonne raison : en luttant contre l’isolement et en apportant de la joie aux seniors, on se sent utile et à la bonne place, puisque l’on répond à un véritable besoin. Cassandre, 18 ans, passe 24 heures par semaine dans un Ehpad à Tours, et témoigne de ce sentiment d’utilité à travers un exemple fort : « Lors d’un atelier d’origami, une femme qui souffre d’arthrose est finalement parvenue à réaliser une cocotte tant je l’agaçais à ne pas m’en sortir ! En découvrant qu’elle en était encore capable, elle s’est sentie super heureuse, et moi tellement utile ! ».

Pour Emma, 22 ans, qui intervient en résidence autonomie près de Paris, l’utilité prend également racine dans les petites victoires : « Quand une personne a tendance à ne jamais sortir de sa chambre et que j’arrive à l’entraîner dehors et à lui décocher un sourire, c’est très gratifiant». En somme, devenir un citoyen actif via le Service Civique Solidarité Seniors, c’est faire le choix d’une mission qui a du sens, et plus nous trouvons du sens à nos actions, même minuscules, plus nous nous épanouissons.

On apprend à se connaître

Et si le meilleur moyen de se connaître résidait dans l’action ? Dans la somme de nos expériences ? Il n’y a que sur le terrain, en pleine action, que notre spontanéité s’affirme, si bien que nous nous découvrons à travers nos réactions, nos idées, nos capacités. Se confronter à la « vraie vie » est donc une très bonne façon de se rencontrer soi-même, comme le raconte Abdel, 24 ans, intervenant dans un Ehpad à Marseille : « J’ai découvert que j’étais capable de parler à des inconnus, de la même façon que j’ai identifié mes limites : j’ai encore du mal à gérer mes émotions face aux personnes qui ne vont pas bien, mais je suis très à l’aise pour leur changer les idées en leur parlant de football, de voyages… Mon truc, c’est l’évasion, le divertissement ! ».

Pour aller plus loin, et comme l’explique Cassandre, le Service Civique Solidarité Seniors, c’est un peu l’école de la vie. À force de discuter avec les personnes âgées, de s’ouvrir et de s’épancher, on grandit et on ose l’introspection. La jeune femme confie qu’elle « effectue des transferts sur pas mal de seniors. À travers leurs récits de vie, j’apprends comment se remettre du décès d’un proche ou d’une famille peu présente… Disons que ça fait écho en moi et que ça m’en apprend davantage sur mes failles et ma façon de les appréhender ».

On fait des rencontres inoubliables et touchantes

« J’ai perdu ma grand-mère l’année dernière et je n’ai plus qu’un grand-père, mais je me plais aujourd’hui à dire que j’ai désormais 80 grands-parents », raconte Emma, émue. Au sein de la résidence autonomie, la jeune fille prend du temps avec chaque personne âgée et toutes se transforment en rencontres inoubliables.

L’amitié n’a pas d’âge et l’intergénérationnel nous le prouve. C’est là toute la force du Service Civique Solidarité Seniors : « Les personnes âgées sont très bienveillantes, elles s’intéressent à moi, à ce que je fais, d’où je viens. Notre complicité est réelle et pour preuve, les résidents ont adoré que je leur propose de cuisiner une blanquette à la bière, moi qui suis originaire du Nord », ajoute Emma. À l’inverse, les résidents ne se privent pas de transmettre leurs recettes, leurs connaissances, leur vision de la vie. De vrais moments de qualité, comparables aux moments que nous passons en famille ou entre amis.

« Contrairement à ce que l’on croit, les personnes âgées ne sont pas que déprimées. Oui, il y en a, mais il y a aussi beaucoup de résidents drôles, bons vivants, toujours partants ! Dans la résidence où j’interviens, on a des mascottes, de joyeux lurons, et je sais que je vais m’amuser ! Il y a toujours des rires, malgré certains moments plus poignants, précise Emma, qui poursuit : On a un prêtre dans la résidence, qui fait la messe. C’est parfois cocasse. Parfois, c’est plus dur, car il organise des cérémonies quand une personne nous quitte ».

Même son de cloche chez Cassandre, qui affirme que « les rires sont de la partie » et que quand ce n’est pas le cas, l’important est d’apprendre à les provoquer. « On est là pour ça, développe-t-elle. On lit un poème à quelqu’un qui déprime ou bien on propose d’aller prendre l’air pour que la personne mette de côté ses tracas pendant un instant ». Ainsi, Emma et Cassandre sont unanimes : jamais elles ne se rendent en structure à reculons. Avec le Service Civique Solidarité Seniors, impossible de s’ennuyer, d’autant qu’on est libre de proposer des activités et que l’on a toujours à apprendre des personnes âgées.

On développe de nouvelles compétences

Emma ne s’imaginait pas apte à conduire un projet de A à Z. En effet, elle a créé, seule, trois ateliers différents. Cassandre, elle, adore évoluer en binôme, et estime que « ça booste la créativité ». Une façon d’apprendre le travail en équipe. Ainsi, quand on s’engage en Service Civique Solidarité Seniors, nous développons des compétences qui nous seront utiles dans notre vie perso comme dans notre vie pro. La preuve en chiffres : 91 % des jeunes y ont acquis ou développé de nouvelles compétences**. On apprend à s’organiser, à échanger avec son tuteur et l’organisme d’accueil, à être proactif, autonome, responsable, et à faire valoir ses idées.

De la même façon, rencontrer des personnes âgées et les accompagner au quotidien est un très bon moyen de développer des compétences… insoupçonnées. On réalise que l’on est capable d’écouter, de faire du crochet, d’animer un groupe… Prendre conscience de toutes ses compétences et de ses capacités, voilà qui nous donne confiance et permet d’aborder le futur avec des clés utiles à la réussite professionnelle.

On a des droits, des avantages et… on est rémunéré !

Au-delà de l’aspect humain et profondément enrichissant, le Service Civique Solidarité Seniors donne droit à des congés et permet d’acquérir des droits à la retraite. Il comporte aussi des avantages, puisque l’on jouit d’une carte du volontaire, une sorte de carte étudiante qui permet d’obtenir des prix réduits pour les transports ou les abonnements téléphoniques, par exemple.

En parallèle, on est indemnisé en échange du temps et de l’énergie que l’on déploie pour la cause que l’on a choisie. Cette indemnisation s’élève à 580,62 euros minimum par mois, et on ne paye aucun impôt sur le revenu dessus. Des droits que Cassandre apprécie, elle qui souhaite mettre de l’argent de côté avant de reprendre ses études : « Ça permet de ne pas trop s’inquiéter de son avenir et c’est aussi un moyen d’être récompensé pour son investissement. Grâce à cet argent, je peux me payer ma formation de photographe ! ». Abdel, qui est quant à lui en deuxième année de licence de physique à Marseille, peut payer son loyer grâce au Service Civique : « Parfois, la bourse ne suffit pas, c’est vraiment bien d’être indemnisé, ça permet de donner de son temps sans craindre pour ses finances».

Alors, prêt(e) à sauter le pas pour rejoindre le Service Civique Solidarité Seniors ?

*Baromètre des relations intergénérationnelles, OpinionWay pour Service Civique Solidarité Seniors, 2022.
**Étude Improve pour SC2S, 2021.

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !