Décryptage

Week-end d’intégration : comment échapper aux dérives du bizutage ?

Par Sandrine Chesnel, mis à jour le 20 septembre 2011
2 min

Même s’il s’agit d’un délit puni par la loi, le bizutage est encore trop souvent au menu des rentrées dans les grandes écoles et les universités. Futur étudiant, vous redoutez d’avoir à affronter cette épreuve qui peut parfois mal tourner ? Vous vous demandez comment y échapper ? Des interlocuteurs peuvent vous conseiller.

L’heure de la rentrée a sonné pour la plupart des étudiants et les WEI (week-ends d’intégration) battent déjà leur plein, avec pour certains, leur lot d’opérations « bizutage » des petits nouveaux. Bizutage pourtant interdit par la loi depuis 1998 et puni de 6 mois de prison et 7.500 € d’amende.

Bizutage ? Non, merci !

Mais où s'arrête la partie de rigolade et où commence le bizutage ? Pour la loi, la distinction est claire : un bizutage est « le fait d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif ».

Les nouveaux étudiants qui redoutent la fin du mois de septembre et ses fameux WEI (week-ends d’intégration) doivent donc savoir qu’ils ont la loi de leur côté et qu’ils n’ont pas à accepter de se soumettre à n’importe quel « délire » sous prétexte de réussir leur intégration dans leur nouvelle école…

Facile à dire….

Mais comment oser dire non quand on doit faire face à la pression d’un groupe ? Pour se préserver et mieux anticiper les dérapages, renseignez-vous sur les arguments qu'opposent souvent les bizuteurs : le site du Comité National Contre le Bizutage propose ainsi de nombreux exemples et recommandations dans la rubrique "Dire Non au bizutage". Des informations éclairantes pour comprendre le processus de manipulation mentale qui amène des étudiants bien décidés à ne pas franchir certaines limites à le faire quand même. Le CNCB propose également de le contacter par mail (contrelebizutage@free.fr) ou par téléphone (06.07.45.26.11 ou au 06.82.81.40.70) si vous êtes victime ou témoin d'un acte de bizutage.



 

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