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Étudiants : l’art de bien s’assurer

publié le 18 janvier 2012
3 min

Inondation, vol, accident de voiture… Tout cela, malheureusement, n’arrive pas qu’aux autres. Se passer d’une bonne garantie est donc périlleux. Mais, quand on est étudiant, le budget est souvent serré. Alors, le secret, c’est de s’assurer intelligemment : ni trop ni trop peu.

Logement : un chez-soi contre une assurance

C’est non négociable. Impossible de louer un logement (non meublé) sans vous assurer contre les « risques locatifs », c’est-à-dire les incendies, les dégâts des eaux, les explosions ou les événements climatiques. Ajoutez-y une protection contre le vol. Si vous n’avez qu’un matelas et un bureau, choisissez l’assurance minimale et éliminez les garanties inutiles (à quoi vous sert un supplément « high tech » si vous n’avez ni télé ni ordinateur ?). Comptez de 20 à 70 € par an pour un deux-pièces.

Assurance civile : un parachute au quotidien

Légalement, rien ne l’impose. Dans les faits, beaucoup d’établissements vous réclament une « assurance civile », combinant responsabilité civile (lorsque vous êtes la cause d’un accident) et protection individuelle (lorsque vous êtes la victime). Pendant vos études, vos stages ou vos activités privées, elle vous couvrira (dommages corporels, matériels ou immatériels), vous et vos éventuelles victimes. Un geste brusque et les lunettes de votre voisin d’amphi s’envolent par exemple ? Votre assurance vous évitera d’avoir à les rembourser. Dans la majorité des cas, elle est comprise dans l’assurance logement. Sinon, attendez-vous à une fourchette de prix allant de 20 à 50 €.

Voiture : pas de volant sans garantie

Là encore, c’est la loi qui l’impose. À deux ou quatre roues, si vous voulez circuler, il faut vous assurer. « Au tiers », au minimum. En cas d’accident, cette garantie couvre les dommages causés à autrui par le conducteur (blessures, dégâts matériels…). En revanche, aucun remboursement des frais de soins du conducteur ni des réparations de véhicules.

Résultat, la facture peut vite grimper en cas de pépin. L’idéal est d’y ajouter une garantie « dommages corporels » (pour vous) et une « dommages collisions » (pour votre bolide). La note est souvent salée : au moins 400 €, surtout si vous êtes « jeune conducteur » (avec moins de trois ans de permis). Sachez que plus votre voiture aura de la valeur, plus la prime d’assurance sera élevée.

Le bon réflexe : faire jouer la concurrence

Premier réflexe avant de souscrire un contrat, faites jouer la concurrence. Mais comparez ce qui est comparable. Vérifiez bien que toutes les garanties de base sont incluses. Et méfiez-vous des franchises (ces montants incompressibles que vous aurez à payer quelle que soit l’origine du sinistre) : certaines sont tellement élevées que pratiquement tout reste à votre charge…

Virginie Plaut
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