Journée internationale des droits des femmes : à la rencontre d’une association étudiante et féministe
"Patriarcrame", "Féministes avec Gaza", "Trans lives matter" : c’est ce que l’on pourra lire sur les dizaines de pancartes du collectif féministe et étudiant Du pain et des roses pour la marche du 8 mars 2025. Philomène, étudiante en master de lettres et engagée depuis cinq ans dans l’association, nous parle de son combat.
"Les jeux de mots ça fonctionne bien !" Dans le hall de l’Université Paris Cité, une petite équipe de 15 étudiantes s'échangent des tubes de peintures et des pinceaux de tailles différentes. Sur ces grandes tablées, Philomène, militante depuis son entrée à l’université, propose des idées de slogans. Ce samedi 8 mars, elle et ses camarades battront le bitume des rues parisiennes pour défendre les droits de la femme aux côtés de milliers de manifestants.
Un combat qui gagne de l’ampleur
"Je pense qu’aujourd’hui, il y a un besoin de s’engager sur les questions féministes. Ce sont des idées qui parlent à beaucoup de monde", confie Philomène. Elle est l’une des précurseures de l’association qui compte aujourd’hui plus de 25.000 abonnés sur Instagram. Du pain et des roses revendique un féminisme intersectionnel, qui dépasse les frontières et qui prend en compte les oppressions multiples que subissent les femmes, comme le sexisme, le racisme ou la précarité.
"On était des centaines du collectif l’année dernière. J’espère qu’il y aura du monde pour cette édition !" Autour de la table, l’engouement est à la hauteur du combat.
L'université : foyer de luttes et d’associations
Plus que des lieux d’enseignements, les universités regorgent de couloirs où fleurissent les associations politiques. "On organise plein d'événements chouettes. Des débats, des projections…" explique avec le sourire aux lèvres, Maya, étudiante en psychologie.
Dans cet atelier de pancartes, on trouve des profils variés : des L1 comme des M2, des étudiantes en psychologie comme en japonais. La lutte attire de plus en plus de jeunes femmes, et l’université devient souvent un premier pas vers l’engagement militant.
Rendez-vous le 8 mars dans toutes les grandes villes pour défendre les droits des femmes du monde entier. À vos pancartes !