Faire son master à l'étranger : les meilleurs conseils pour préparer son séjour étudiant à l'autre bout du monde

Que vous étudiiez à l’université ou dans une grande école, vous avez a priori la possibilité d’effectuer au moins une partie de votre master à l'étranger. Pour un semestre, voire un ou deux ans, ce séjour international est même parfois obligatoire dans certaines grandes écoles.

Certains établissements imposent des périodes de départ, d’autres sont plus souples. "Il faut aussi vérifier auprès de votre responsable de master quelles périodes sont les plus propices à un départ", note Mathilde Bégrand, responsable du Pôle enseignement supérieur de l’agence Erasmus +. Pour bien organiser votre séjour, un seul mot d’ordre : l’anticipation ! Renseignez- vous au moins six mois à l’avance. "Les opportunités de mobilité offertes peuvent être un bon critère pour choisir son master", souligne Mathilde Bégrand.

Pensez également à vous renseigner sur les aides financières dédiées. Vous pourrez par exemple bénéficier de l’Aide à la mobilité internationale (AMI) sur critères sociaux, d’une bourse Erasmus ou encore d’une bourse de votre région.

Selon votre lieu d’études, plusieurs programmes de mobilité peuvent être proposés. Erasmus + permet un séjour dans un établissement le plus souvent dans l’Union Européenne. "Ce programme vous permet non seulement de bénéficier d’une bourse, mais il est aussi un gage de qualité de la formation", assure Léon Laulusa, vice-président de la Conférence des Grandes écoles, en charge de la commission Relations internationales. Pour en profiter, vérifiez si votre établissement, public ou privé, a signé la charte Erasmus +.

Autre avantage : vous payerez uniquement les frais d’inscription de votre établissement d’origine, ce qui n’est pas toujours le cas avec les autres programmes. Les autres programmes peuvent vous conduire en Amérique du Sud si vous êtes en école d’ingénieurs, avec les FITEC, aux Etats-Unis avec ISEP Exchange, ou encore au Québec avec BCI. Dans ces différents cas, votre interlocuteur principal restera très généralement votre établissement d’origine. Mais vous pouvez aussi vous inscrire directement auprès d’un établissement étranger. Une autre option est de vous tourner vers le programme Erasmus Mundus, qui permet d’étudier dans au moins deux pays différents.

Le choix de votre destination dépendra des partenariats de votre établissement, mais aussi de votre niveau en langue, de votre spécialisation, et même de vos notes, surtout pour les programmes les plus sélectifs. "En école d’ingénieurs, cette mobilité peut être académique, mais elle peut aussi prendre la forme d’un stage, en entreprise ou en laboratoire de recherche", précise Alexis Michel, président de la commission International et Développement de la CDEFI.

Les mêmes options existent dans d’autres cursus, dont certains permettent même l’alternance à l’étranger. Avec Erasmus +, et la plupart des programmes d’échange, un système d’équivalences vous permettra d’obtenir votre diplôme de master dans votre établissement d’origine. Mais avec Erasmus Mundus et certains partenariats spécifiques, vous pourrez décrocher un double, voire un triple diplôme, en France et à l’étranger.