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Bilan d'étape du plan "Agir pour la jeunesse"

publié le 29 septembre 2010
1 min

Un an après le lancement du plan "Agir pour la Jeunesse" un premier bilan a été dressé par le ministre de la jeunesse et des solidarités actives, Marc-Philippe Daubresse, qui a estimé que "80 % des mesures annoncées ont été mises en œuvre". L'occasion de dresser un état des lieux sur quelques chantiers en cours et à venir.

Sur l'orientation, le projet de service public de l'orientation est toujours en cours d'élaboration avec, cette année, la nomination d'un délégué à l'information et à l'orientation en la personne de Jean-Robert Pitte, et la mise en place d'un portail internet (www.monorientationenligne.fr). Prochaine étape : un service dématérialisé (par téléphone et Internet) unique et accessible à tous.

Pour les plus jeunes, le livret de compétences qui permet de faire valoir des compétences hors scolarité semble donner pleine satisfaction. L'expérimentation qui touche actuellement 20.000 jeunes est poursuivie en vue d'une évaluation en 2012.

En matière de lutte contre le décrochage scolaire et universitaire, considéré "comme une priorité absolue ", plusieurs mesures sont annoncées dont la mise en place d'une centaine de plateformes régionales et locales supposées assurer un meilleur suivi des jeunes décrocheurs. Une enveloppe de 26 millions d'euros est dédiée au suivi des décrocheurs.

Pour les jeunes les plus en difficultés, le dispositif Civis (contrat d'insertion dans la vie sociale) a été revalorisé à hauteur de 120 millions d'euros et le déploiement des écoles de la deuxième chance est poursuivi, avec 10.000 places ouvertes à la fin 2010.

Par ailleurs, après la mise en place du RSA jeunes, le ministre a proposé d'expérimenter, à partir de décembre 2010, un "revenu contractualisé d'autonomie" (RCA) de 250 euros. Ce revenu sera versé durant 2 ans au maximum, à 5.500 jeunes peu qualifiés, et, durant un an, à un millier d'étudiants à bac+3 minimum et au chômage depuis plus de 6 mois, qui s'engageront à rechercher activement un emploi ou à suivre une formation. Montant estimé de l'expérimentation : 20 millions d'euros.

Enfin, après l'entrée en vigueur du décret sur l'interdiction des stages hors cursus, le chantier sur le développement de l'alternance est évidemment toujours d'actualité avec l'inauguration d'un portail de l'alternance et des projets d'ateliers puis d'Etats généraux de l'alternance.

Emmanuel Vaillant
29 septembre 2010

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