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Choix de spécialités : laquelle abandonner en terminale ?

Plusieurs stratégies sont possibles pour bien choisir ses spécialités.
Plusieurs stratégies sont possibles pour bien choisir ses spécialités. © Getty Images/BRO Vector
Par Clémentine Rigot, publié le 28 janvier 2025
1 min

De trois en 1re, elles passent à deux l'année du bac. Faut-il conserver ses spécialités selon ses notes, ses goûts, ou d'autres paramètres ? L'Etudiant fait le point.

"Dans l’absolu, en formation généraliste, il n’y a pas d’obligation de choisir une spécialité plutôt qu’une autre", présente Laurence Brioux, proviseure adjointe du lycée Gérard de Nerval à Soissons (02). Alors comment faire, en classe de 1re pour élire la spécialité à abandonner pour l’année suivante ?

"Je donne souvent à mes élèves l’image d’un tabouret à trois pieds : il leur faut un pied qui est une spécialité qu’ils aiment, une dans laquelle ils ont les compétences, le niveau pour réussir, et une qui est attendue par la formation post-bac vers laquelle ils se dirigent", explique Estelle Perrin, prof d’histoire-géographie et d'HGGSP au lycée Marc Bloch à Bischheim (67).

Abandonner une spécialité permet encore de garder l’équilibre, mais encore faut-il bien la choisir. "Il y a donc trois voies stratégiques : c’est à l’élève de voir ce qui lui correspond le mieux."

Garder les spécialités où l’on est bon

La première stratégie, souvent la plus évidente, est de garder les spécialités dans lesquelles on a de bons résultats. A l’inverse, on déconseillera de conserver une matière qui nous met en difficulté.

Le bon réflexe à adopter : "Echanger avec l’enseignant pour voir si on peut améliorer ses notes ou si les acquis sont trop faibles, précise Laurence Brioux. Il arrive que des parents dont l’enfant a 7 de moyenne en maths veulent qu’il garde la matière."

Un écueil à éviter : conserver une spécialité réputée pour ouvrir des portes du supérieur, mais dont les résultats trop faibles appauvrissent les dossiers de candidatures, peut s'avérer contre-productif.

Vérifier les possibilités d'orientation

Autre bon réflexe : "Il faut vraiment aller sur Parcoursup voir ce que demande la formation", enjoint Estelle Perrin. Charge aux élèves de se rendre sur la plateforme dès la 1re – voire la 2de - et de rechercher les formations qui les intéressent, puis de se renseigner sur les attendus.

Le nouvel outil de simulation des fiches formations peut aussi les aiguiller : ils peuvent retrouver des informations sur le profil des anciens admis, notamment leurs doublettes de spécialités.

Mais rester derrière son écran ne suffit pas. "Il faut discuter avec le prof principal, le prof des matières concernées, ou encore un psy-En", recommande Laurence Brioux. Se rendre en salon d'orientation et aux journées portes ouvertes peut aussi permettre de préciser son choix. En bref : rien ne sert de tourner en rond sur la plateforme, il faut se mettre au travail de son orientation.

Prendre son temps

Quelle que soit la stratégie adoptée, "il n'y a pas de recette magique", rappelle Estelle Perrin. Et tout au long de l'année de 1re, on a le temps de changer d'avis. "Chaque année, des élèves changent de choix de spécialité entre janvier et juin", rassure Laurence Brioux. Elle met même en garde : "Il ne faut pas aller trop vite dans son choix !"

Et pour certaines matières, il est possible de ruser. Un élève qui aurait trop de difficultés en maths en 1re pourrait se rabattre sur les maths complémentaires en terminale, afin de garder la pratique mathématique pour son bac, souvent recherchée par des formations scientifiques ou économiques.

Enfin, en plus des résultats et des possibilités d'orientation, il ne faut pas oublier de prendre en compte son appétence pour les spécialités. "Il faut aimer la matière parce qu'après quatre heures de cours par semaine en 1re, on passe à six heures en terminale", rappelle la proviseure adjointe.

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