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Reportage

Dès la rentrée, des élèves de 1re concentrés sur leur orientation

Les élèves de 1G2 du lycée Victor Hugo, à Besançon, ont repris le chemin du lycéee ce mardi 3 septembre.
Les élèves de 1G2 du lycée Victor Hugo, à Besançon, ont repris le chemin du lycéee ce mardi 3 septembre. © Camille Jourdan
Par Camille Jourdan, publié le 04 septembre 2024
4 min

Ce mardi 3 septembre, environ 300 élèves de 1re générale et technologique ont franchi les portes du lycée Victor Hugo de Besançon. En ligne de mire cette année : de nouvelles spécialités, de premières pistes d’orientation post-bac, et le bac de français.

À l’entrée du lycée Victor Hugo, à Besançon (25), ce mardi 3 septembre, les élèves attendent en file indienne. Dans la cour, les listes par classe sont affichées, même si les plus impatients ont déjà consulté Pronote le matin… "Je ne connais personne !" se plaint-on d’un coté. "T’es dans la classe de qui ?" entend-on de l’autre. Au total, l’établissement compte cette année 10 classes de 1re, dont 6 en section générale, une de STI2D, et de 3 de STMG.

Des spécialités selon les goûts et l’horizon post-bac

Clarisse et Anaïs se réjouissent d’être ensemble : "On s’en doutait un peu, car on est toutes les deux en section européenne", détaillent-elles. Elles n’ont toutefois pas les mêmes spécialités. "J’ai hâte de découvrir le cours d’humanités, littérature et philosophie", affirme Anaïs.

Comme la plupart de leurs camarades, les deux amies ont choisi leurs trois spécialités selon des critères similaires : les matières dans lesquelles elles avaient les meilleures notes, et qui leur plaisaient ou les attiraient. "J’ai aussi pris mathématiques pour tenter de m’améliorer, nuance Anaïs, je pense que c’est cette matière que j’abandonnerai l’an prochain… sauf si j’ai de meilleures notes !"

Parcoursup, "une torture mentale"

L’horizon de l’orientation post-bac a aussi joué dans leurs choix : "Comme je ne sais pas exactement ce que je veux faire, on m’a conseillé de prendre des matières scientifiques", explique Clarisse, qui avoue être "stressée" par ces questions d’orientation. Dans un autre groupe, Adrien sait qu’il veut devenir ingénieur : "J’ai donc choisi maths, physique-chimie et sciences de l’ingénieur, que je ne poursuivrai pas en terminale", liste-t-il, déterminé.

Il y a aussi celles et ceux qui visent la faculté de médecine, comme Léa ou Leny, et qui se sont naturellement tournés vers le triptyque maths, physique, SVT. "Je choisirai lesquelles conserver selon mes résultats", note Léa, à l’image de nombreux camarades. Parcoursup ? Ils en ont entendu parler. "À ce qu’il paraît, c’est une torture mentale", plaisante – à moitié – Adrien. "C’est le flou total", concède de son côté Léa.

Objectif : bac de français

Un peu après 14 heures, les classes rejoignent leurs salles. Les 1G2 sont accueillis par leur professeure principale, qui enseigne la SVT, et qui les retrouvera ensemble pour l’enseignement scientifique. Après la vérification des spécialités de chacun, elle rappelle aussi des points sur le règlement intérieur.

Dans cette classe de plus de 30 élèves, les combinaisons sont très variées. C’est ainsi que Rosana et Léa ne seront "presque jamais ensemble", si ce n’est dans les matières communes, dont le français… avec le bac à la fin de l’année ! "C’est surtout l’oral qui me fait peur, je ne suis pas très à l’aise", remarque Elsa, dans la même classe. "Moi, je ne me rends pas trop compte qu’il y a le bac de français à la fin de l’année", sourit Léa. À côté, Rosana est du même avis : "Je suis encore un peu en vacances !"

Et pourtant, comme Noé le rappelle, "les notes comptent pour le contrôle continu du bac, donc il va falloir se mettre à bosser sans tarder".

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