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3 sujets de dissertation de philo sur la conscience et nos idées de plan pour y répondre

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idées sujets philo conscience © Adobe Stock
Par Superprof, en collaboration avec l'Etudiant, publié le 16 février 2025
7 min

La conscience est au cœur de la philosophie et du bac philo. Découvrez trois sujets incontournables, avec plans argumentés et références clés (Descartes, Kant, Nietzsche, Freud…) pour structurer efficacement votre dissertation et réussir l’épreuve !

Le bac de philosophie est souvent redouté par les élèves, car il exige des connaissances précises, mais aussi une capacité à argumenter et structurer sa pensée. L’un des thèmes incontournables est la conscience, qui soulève des questions profondes sur la vérité, la liberté ou la morale.

Pour vous aider à préparer cette épreuve, nous vous proposons trois sujets de dissertation sur la conscience, accompagnés de pistes de réflexion et de plans détaillés pour y répondre efficacement.

Pour chaque sujet, nous vous présenterons une problématique possible et un plan en trois sous-parties. Dans chaque sous-partie, il sera question de vous présenter une transition avec la partie suivante. Dans la troisième et dernière partie, cette transition prendra une autre forme : celle d’une ouverture.

Sujet 1 pour préparer le bac philo : La conscience nous éloigne-t-elle de la vérité ?

Ce sujet interroge le rôle de la conscience dans l’accès à la vérité : est-elle un outil fiable de connaissance ou au contraire un prisme déformant la réalité ? Le sujet reprend une problématique philosophique essentielle (vérité vs subjectivité) et permet de mobiliser des auteurs incontournables comme Descartes, Kant, Nietzsche ou Freud.

Problématique possible : La conscience, en tant que faculté de réflexion et de représentation du monde, est-elle un outil fiable pour accéder à la vérité ou au contraire un filtre la déformant ?

Première partie : La conscience comme moyen d’accès à la vérité

Dans cette première partie, vous pouvez développer l’idée que la conscience permet d’accéder à la réflexion et à l’analyse critique. Nous sommes ici proche de l’idée véhiculée par Descartes du « Je pense donc je suis ».

Transition avec la deuxième partie : Si la conscience apparaît comme un moyen d’accès à la vérité en nous permettant d’analyser et de réfléchir sur le monde, elle peut toutefois nous induire en erreur en raison de ses limites et de ses biais.

Deuxième partie : La conscience peut nous induire en erreur

Cette partie vise à montrer que nos perceptions sont par essence subjectives et limitées. L’influence des biais cognitifs et l’idée de Nietzsche selon laquelle la vérité est une construction sociale sont des notions à mettre en avant. Vous pouvez aussi travailler autour de la mémoire et de l’imagination qui modifient notre rapport au passé et au réel.

Transition avec la troisième partie : Les erreurs ne se limitent pas qu’aux biais cognitifs et l’inconscient, en échappant à notre contrôle, semble écarter l’idée d’une conscience capable d’atteindre la vérité.

Troisième partie : L’inconscient, un obstacle supplémentaire à la vérité ?

Ici, Freud peut être mis en avant sur le sujet de l’inconscient avec l’idée que nous ne sommes pas toujours maîtres de nos pensées. Le concept de l’auto-illusion (mauvaise foi) que Sartre développe peut aussi être utilisée. Plus globalement, cette dernière partie permet de se demander s’il est possible de se libérer de ces distorsions pour atteindre une vérité objective.

Ouverture possible : Si la conscience peut nous éloigner de la vérité, l’exercice de la raison et la confrontation aux autres permettent de dépasser ces limites. Cela pose la question du rôle de la science et du dialogue philosophique dans la quête de vérité.

Sujet 2 : La conscience : malédiction ou bénédiction ?

Ce sujet explore la dualité de la conscience. Son approche existentielle et plus psychologique en fait un sujet original permettant une réflexion sur le sens de l’existence.

Problématique possible : La conscience nous permet de penser, mais elle nous confronte aussi à des angoisses, au doute et à la mort. Est-elle un avantage ou un fardeau ?

Première partie : La conscience comme bénédiction : une condition de la liberté

Ici encore, Descartes peut être mis en avant autour du concept d’auto-analyse. Cette partie servira notamment à mettre en avant le rôle de la conscience dans la quête de sens de notre existence.  

Transition avec la deuxième partie : Si la conscience nous apparaît comme une source de liberté et de progrès, elle peut aussi être un fardeau, notamment lorsqu’elle nous confronte à l’angoisse de l’existence.

Deuxième partie : La conscience comme malédiction : l’angoisse existentielle

Le concept d’Heidegger questionnant l’angoisse face au néant nous ramène à l’idée de finitude de l’humain. L’incapacité de l’humain à trouver un sens absolu peut aussi nourrir cette seconde partie (Nietzsche et la « mort de Dieu »).

Transition avec la troisième partie : Plutôt que de considérer la conscience comme un poids insurmontable, dans quelle mesure peut-elle être un levier pour surmonter les difficultés qu’elle engendre ?

Troisième partie : Quels liens entre la conscience et le bonheur ?

Cette troisième partie servira à traiter les liens entre conscience et bonheur. Attardez-vous sur des notions comme l’acceptation de l’absurde chère à Camus. D’autres éléments comme l’idée de conscience comme moteur de la créativité ou l’importance de l’instant présent qu’on retrouve dans le stoïcisme peuvent être mis en avant.

Ouverture possible : Dans quelle mesure peut-on envisager une intelligence artificielle dotée de conscience et confrontée aux mêmes dilemmes que l’homme ?

Sujet 3 : Peut-on faire confiance à sa conscience morale ?

Très théorique et permettant de mobiliser plusieurs auteurs, ce sujet interroge sur la fiabilité de la conscience morale et dans quelle mesure celle-ci est façonnée par l’éducation et la société.

Problématique possible : La conscience morale nous semble être une boussole interne qui nous guide dans nos choix. Mais est-elle toujours fiable ou est-elle influencée par des facteurs extérieurs ?

Première partie : La conscience morale comme guide naturel du bien et du mal

Des auteurs comme Rousseau (conscience morale innée) ou Kant (la raison nous pousse à agir moralement) peuvent donner du corps à cette partie. Des notions comme le remord ou le sentiment de justice peuvent aussi être utilisées.

Transition avec la deuxième partie : Dans quelle mesure cette notion de bien et de mal est guidée par la société ?

Deuxième partie : La conscience morale est influencée par la société et l’éducation

Dans ses écrits, Nietzsche présente la morale comme influencée par les époques ou les cultures. Cette deuxième partie sert aussi à s’interroger sur l’influence des religions, des normes sociales ou de l’éducation. La mise en avant de l’expérience de Milgram et de la soumission à l’autorité peut aider à développer cette seconde partie.

Transition avec la troisième partie : Si la conscience morale est influencée par des variables externes, pouvons-nous la construire de manière autonome et réfléchie ?

Troisième partie : Peut-on construire une conscience morale autonome et fiable ?

Descartes et sa notion de pensée critique peuvent être mis en avant. Tout comme l’importance de la confrontation des points de vue. Des notions comme le libre arbitre éclairé que l’on retrouve notamment chez Kant peuvent être utiles pour traiter cette partie.

Ouverture possible : Notre conscience morale peut être influencée, mais elle n’est pas figée. L’éducation et la réflexion permettent de la rendre plus juste. Évoluons-nous alors vers une morale plus universelle ?

Voici nos trois sujets de philo sur la conscience. Si vous souhaitez approfondir ces notions plus en détails avec une approche entièrement personnalisée, vous pouvez faire appel à l’un des près de 10 000 professeurs de philosophie présents sur Superprof. Des profs que vous pouvez retrouver en face à face ou en visio.

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