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Civilisation : L’Espagne de 1975 à nos jours (histoire et politique)

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Par La cellule contenu de l’Etudiant, publié le 10 mars 2009
4 min

En 1973, le présumé successeur du général Franco, Luís Carrero Blanco, est assassiné dans un attentat orchestré par l’un des mouvements clandestins qui se sont structurés à partir de fin des années 1960 (vraisemblablement l’ETA, le mouvement terroriste basque).

Espagnol - Bac toutes séries

Civilisation : L’Espagne de 1975 à nos jours (histoire et politique)

1 - La transition démocratique

Juan Carlos désigné pour succéder à Franco

En 1973, le présumé successeur du généra Franco, Luís Carrero Blanco, est assassiné dans un attentat orchestré par l’un des mouvements clandestins qui se sont structurés à partir de fin des années 1960 (vraisemblablement l’ETA, le mouvement terroriste basque).

A la mort de Franco le 22 novembre 1975, les Cours (Cortes) proclament Juan Carlos I roi, après qu’il a été désignée par Franco pour lui succéder. Il est considéré avec méfiance par les franquistes, qui souhaitent maintenir le régime antérieur, et les forces de l’opposition qui, à gauche, souhaitent que soit proclamée une République, et à droite considèrent que l’héritier légitime est le père du roi, don Juan.

Adolfo Suárez, maître d’œuvre de la transition démocratique

En juillet 1976, Adolfo Suárez succède à Arias Navarro, qui avait été désigné par Franco. Sa Loi de Réforme Politique (Ley de Reforma Política), approuvée par les Cours franquistes en novembre 1976, lance le coup d’envoi du processus de transition démocratique. La Loi instaure deux Chambres élues au Suffrage universel, l’amnistie de tous les prisonniers politiques, la légalisation de tous les partis politiques ainsi que des organisations ouvrières, et la reconnaissance du droit de grève.

Les premières élections démocratiques ont lieu en juin 1977. Le taux de participation est de 80%, et la coalition de centre-droit dirigée par Adolfo Suárez est élue avec 45% des voix. Le Pacto de la Moncloa, en octobre 1977 voit les parties se mettre d’accord pour éviter les affrontements et permettre de mener à bien le processus de démocratisation.

En décembre 1978, la nouvelle Constitution est adoptée par référendum.

2 - L’Espagne démocratique

Une démocratie fragile

L’avènement d’une Espagne démocratique coïncide avec la montée en puissance de l’organisation terrorise basque ETA. Considérée avec bienveillance sous Franco du fait de sa lutte contre la dictature, l’ETA gagne progressivement en impopularité à mesure qu’elle sème la terreur au moyen de ses actions terroristes.

L’ETA est appuyée par le parti politique Herri Batasuna (HB) mais condamnée par l’autre partie nationaliste, le Partido Nacional Vasco (PNV).

De plus, le 23 février 1981, le Teniente Coronel Tejero et le général Miláns del Bosch tentent un coup d’Etat depuis Valence. Il échoue, surtout grâce à l’intervention du Roi qui, en tant que Chef Suprême de l’Armée, convainc les cadres supérieurs de rester dans la légalité.

En 1982, la victoire au élections du PSOE (Parti Socialiste) de Felipe González prouve le bon fonctionnement des institutions démocratiques en permettant l’alternance politique, et marque la fin de la période de transition

L’Espagne européenne

L’Espagne devient membre de l’OTAN en 1982 et rentre dans la Communauté Economique Européenne le 1er janvier 1986. et Ce faisant, elle réaffirme son désir d’épouser un futur démocratique.

L’organisation des Jeux Olympiques de Barcelone et de l’Exposition Universelle à Valence en 1992 démontrent la place de l’Espagne parmi les leaders de l’économie européenne.

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