Réussir son dossier Parcoursup 2025 : les astuces d'anciens lycéens

Constituer son dossier sur Parcoursup s’étale sur plusieurs semaines. Si la plateforme est assez intuitive, les candidats doivent faire attention à de nombreux points d’étapes.
Romain vient d’entrer en licence de lettres modernes à l’université de Caen (14). Il a apprécié l’accompagnement de l’équipe pédagogique de son lycée au moment de compléter son dossier sur Parcoursup. "Notre proviseur adjoint a pris une heure dans chaque classe de terminale pour que les élèves créent ou commencent à créer le dossier", se rappelle-t-il. Puis, il a complété seul sa liste de vœux sur la plateforme à la mi-février.
Il admet tout de même avoir demandé des conseils à ses professeurs. Alors, une fois passée la peur de faire une "manipulation", l’étudiant a finalisé ses choix sans difficulté. "Ce qui me préoccupait le plus, c’est d’être accepté dans mes vœux, même si un professeur à l’université m’avait dit que ce n’était pas très sélectif", se souvient-il.
Si dès le départ Romain savait qu’il voulait faire une licence de lettres, il conseille de mettre d’autres vœux sur Parcoursup, pour se laisser l’opportunité de changer d’avis au cours de l’année.
Prendre le temps de rédiger des lettres de motivation
Clara a intégré une classe préparatoire en physique-chimie au lycée Victor Hugo de Caen. Elle se souvient d’une période stressante en amont de l’ouverture de Parcoursup. "Les professeurs nous disaient de ne pas tarder à faire notre dossier. Mais dans l’ensemble, j’ai trouvé que l’utilisation de la plateforme était facile", rapporte-t-elle.
Néanmoins, elle suggère d’être vigilante pendant la constitution du dossier. Pour être sûre d’intégrer une formation qui lui plaisait, Clara avait inscrit 25 vœux sur la plateforme. Mais qui dit beaucoup de vœux, dit beaucoup de lettres de motivation. "Cela prend beaucoup de temps de les écrire. Surtout qu’entre deux formations, les lettres ne pouvaient pas être les mêmes", se souvient-elle. Elle conseille alors de ne pas les rédiger à la dernière minute.
Son ultime recommandation est de ne pas se laisser abattre à la réception des résultats. Clara a eu des réponses positives, mais également des refus. Bien que déçue sur le moment, elle les a prises comme une source de motivation : "Des prépas prestigieuses m’ont refusée, cela m’a remis les pieds sur terre et m’a donné davantage envie de tout donner pendant mes années de classe préparatoire pour réussir". Un signe peut-être que cela a payé : elle entre en classe "étoilée" pour sa deuxième année d’études.
Faire plusieurs voeux
Lauren est entrée en BUT GEA à l’IUT de Brest-Morlaix (29). Au moment des premières affectations pour Parcoursup, elle était pourtant sur liste d’attente pour cette formation. "Je me connectais et reconnectais tous les jours pour voir si j’étais finalement acceptée" se souvient-elle. "J’ai mal vécu cette période de l’année de terminale. Cela m’a beaucoup stressée." Elle recommande plutôt d’attendre les messages de Parcoursup.
Du reste, l’utilisation de la plateforme ne lui a pas posé de souci technique particulier, ni pour compléter son dossier, ni pour remplir ses vœux. Elle admet alors avoir été plus stressée par le baccalauréat que par Parcoursup. "J’ai trouvé la plateforme intuitive, mais ce qui m’a beaucoup aidée, c’est de m’y prendre le plus tôt possible", pointe-t-elle.
Et puis, Lauren a cherché de l’aide sur les points plus précis qui la bloquaient : l’orientation et la rédaction des lettres de motivation. "Je me suis tournée vers une conseillère d’orientation. Elle m’a suggéré de mettre plusieurs vœux pour être sûre d’être prise quelque part." Sa professeure de français de première l’a également aidée à rédiger ses lettres de motivation.