Lycée : comment ont-ils choisi leurs spécialités ?
Oyane, Lisa et Augustin sont en seconde générale. Au deuxième trimestre, ils ont dû choisir trois spécialités. Goûts, aptitudes, stratégie pour l'après-bac : sur quels critères se sont-ils basés ? Témoignages.
L’heure des choix de spécialités de première a sonné pour les élèves en seconde générale. Depuis 1995, ils étaient habitués à choisir entre trois séries : la série ES (économique et sociale), la série L (littéraire) et la série scientifique (S). Mais, en 2019, ils sont confrontés à un tout autre type de choix.
Pour sa part, la lycéenne souhaite s'orienter vers des études vétérinaires. Elle a donc choisi les spécialités scientifiques : les sciences de la vie et de la Terre, la physique-chimie et les mathématiques. En fin de première, lorsqu’elle devra abandonner l'une des trois matières, Lisa se décidera "en fonction des demandes de l’école [qu’elle] souhaite intégrer".
Un choix selon ses goûts et ses résultats
Tous les élèves de seconde ne sont pas autant avancés dans leur réflexion que Lisa. Le plus souvent indécis sur leurs projets postbac, ils choisissent des spécialités en fonction de leurs goûts et de leurs aptitudes. Oyane, 15 ans, élève de seconde dans un lycée d’Île-de-France, a ainsi choisi la géopolitique, la philosophie et l’anglais. "L’année prochaine, je pense abandonner la géopolitique, mais cela dépendra de la façon dont je m’en sors et de ce que je vais préférer", affirme-t-elle.
De son côté, Augustin, 15 ans, élève de seconde au lycée Fénelon-Sainte-Marie à Paris, a sélectionné les maths, la physique-chimie et les sciences de l’ingénieur. "J’ai choisi en fonction de mes résultats, de mes goûts et des domaines professionnels – médecine ou ingénierie – qui m’attiraient le plus. Avec ces trois spécialités, je me dis que je ne me ferme aucune porte."
L'orientation, un sujet qui vient plus tôt
Comme les lycées ne proposent pas tous les mêmes spécialités, la réflexion sur l’orientation se fait de plus en plus tôt. "Je me suis déjà renseignée sur les spécialités demandées par les écoles vétérinaires, déclare Gaïa, 14 ans, élève de troisième à l’École internationale de Manosque (04). Les lycées du secteur étant en relation, je n’ai pas à m’inquiéter si le mien ne propose pas les matières que je souhaite."
En effet, le ministère de l'Éducation nationale prévoit que les lycéens pourront changer d’établissement pour certains cours, en fonction de l'offre de spécialités. Pour l'heure Gaïa a toutefois d'autres préoccupations en tête : "Le sujet n’a pas encore été abordé avec mes professeurs. Le brevet reste la priorité."