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Vous décrochez ? Trois pistes pour ne pas perdre votre année

Manhattan/New-York
Partir à l'étranger est un excellent moyen de se perfectionner en langues et de découvrir de nouvelles cultures. // © Shutterstock © Shutterstock
Par Isabelle Dautresme, publié le 13 octobre 2014
1 min

À peine deux mois depuis la rentrée et déjà vous n'en pouvez plus : vous n'avez pas choisi "la bonne" voie, vous perdez pied... et vous n'allez plus en cours. Mais si vous profitiez de cette période entre parenthèses pour vous poser, faire le point, sans perdre votre temps ? Voici trois idées pour améliorer votre CV... et votre moral !

Ce n'est pas parce que vous décidez de tout plaquer dès octobre ou novembre que votre année est perdue. Profitez des quelques mois à venir pour booster vos langues, étoffer votre CV et pourquoi pas vous cultiver... Nos conseils pour ne pas perdre votre année.

Piste #1 : voyagez pour booster votre niveau en langues

Les langues sont votre point faible ? Pas une seconde à perdre, faites vos valises et voyagez ! Non seulement vous progresserez très rapidement mais, en plus, vous mettrez un peu de distance entre vous et votre environnement. Ce qui peut être appréciable, car arrêter ses études en cours d'année, ce n'est pas toujours évident à assumer socialement...

Pourquoi ne pas partir au pair ?

Si vous aimez vous occuper d'enfants et que l'idée de participer aux tâches ménagères ne vous rebute pas, pourquoi ne pas partir à l'étranger en tant que jeune au pair ? Partager le quotidien d'une famille étrangère est un excellent moyen de se perfectionner en langue, mais aussi de découvrir une nouvelle culture, à moindre frais. Avant de partir, prenez le temps de bien vous renseigner.

Selon le pays que vous visez, les conditions diffèrent. Aux États-Unis, par exemple, le séjour au pair est très réglementé. Vous devrez passer un entretien devant les représentants de l'une des agences au pair reconnues dans le cadre du programme de visa "J-1" que vous aurez préalablement choisi de concert avec votre famille d'accueil. En Australie, un simple permis vacances travail (PVT) suffit.

Dans les pays où il n'existe pas de programme au pair, comme le Mexique ou l'Argentine, il faut en revanche faire une demande de visa de travail. Des démarches qui peuvent être longues et difficiles. Si vous êtes pressé, mettez le cap sur l'un des pays de l'Union européenne, les choses seront nettement plus simples. Chaque ressortissant européen est libre de circuler librement.

De nombreuses agences de placement au pair proposent de vous aider dans vos démarches (visa, assurance, famille). Mais, attention, elles ne sont pas toutes très sérieuses. Vous trouverez une liste d'organismes agréés sur le site de l'Unosel.

… ou travailler dans une ferme bio ?

Vous, votre truc c'est plutôt le travail manuel, en extérieur. Tentez le “woofing” ! Le principe : en échange d'un travail dans une ferme biologique, vous êtes nourri et logé. Le site Woof répertorie les fermes qui accueillent des woofers, à travers le monde. Après avoir versé une cotisation (environ 20 €), vous pourrez prendre directement contact avec les propriétaires de la ferme de votre choix. N'hésitez pas à leur poser un maximum de questions sur le nombre de woofers qu'ils accueillent, la nature et la durée du travail à effectuer... En l'absence de contrat, certains propriétaires, sans scrupule, peuvent être tentés d'exploiter une main-d'œuvre à disposition !

Avant de partir, renseignez-vous également bien sur la législation en vigueur dans le pays visé. En Australie, Nouvelle-Zélande ou au Canada, par exemple, vous devrez vous procurer un PVT. Aux États-Unis, il vous faudra présenter un visa de travail dont l'obtention est un vrai casse-tête ! Le plus simple reste encore de mettre le cap sur une ferme d'un pays de l'UE.

Au final, que vous décidiez de partir au pair, en woofing ou comme simple touriste (si vos moyens vous le permettent), un séjour longue durée à l'étranger sera riche d'enseignements. Non seulement, vous vous perfectionnerez dans une langue étrangère, mais vous gagnerez aussi en maturité. Il est fort à parier, qu'à votre retour, vous y verrez plus clair quant à vos projets professionnels.

Piste #2 : étoffez votre CV

La partie "expérience" de votre CV est encore faiblarde ? Logique, vous vous êtes plutôt concentré sur vos études jusque-là... Autant profiter de cette parenthèse dans vos études pour enrichir vos compétences en vous frottant à la réalité du terrain.

En étant volontaire en service civique…

Et si vous profitiez de cette année pour accomplir une mission d'intérêt général dans le cadre d'un service civique, dans une association ou une collectivité territoriale ? Vous serez rémunéré (environ 573 € net par mois) pour un travail hebdomadaire compris entre 24 et 48 h pendant 6 à 12 mois, en France ou à l'étranger. L'avantage ? Il vous permet de vous engager tout en acquérant une expérience professionnelle que vous pourrez valoriser dans votre CV et lors de vos futurs entretiens d'embauche. Ainsi, selon une enquête TNS Sofres de mars 2011, les trois quart des jeunes en service civique le voient comme un atout professionnel et le conseillent à d'autres jeunes.

… ou en faisant un petit boulot, mais pas seulement alimentaire

Cette année "sabbatique" peut également être l'occasion de tenter une première incursion en entreprise. Vendeur, serveur, manutentionnaire, caissier... Si vous n'êtes pas trop exigeant sur les horaires et les conditions de travail, vous avez toutes les chances de trouver un job, même après la rentrée. Au-delà de vous apporter une rémunération, cette expérience professionnelle vous donnera l'occasion de découvrir de nouveaux secteurs et de nouveaux métiers et vous aidera, peut-être, à mûrir votre projet.

Piste #3 : musclez votre formation

La fac ou l'école "classique", très peu pour vous cette année. Même si vous n'excluez pas de reprendre les cours à la prochaine rentrée, vous pouvez songer en attendant à ajouter des connaissances à votre arc de deux manières moins conventionnelles au moins.

En suivant un MOOC…

Pourquoi ne pas profiter de cette année "libérée" pour découvrir de nouvelles disciplines ou approfondir vos connaissances, grâce aux MOOC, ces cours en ligne, gratuits et faciles d'accès ? Il en existe dans tous les domaines. Avant de vous lancer tête baissée dans une initiation à la philosophie socratique, vérifiez toutefois le niveau requis, la durée et la langue dans laquelle ces cours sont proposés. Une fois votre choix arrêté, vous pouvez vous inscrire soit directement auprès de l'établissement qui le propose, soit par l'intermédiaire de plates-formes internationales du type Udacity, Coursera, EDX, ou françaises comme FUN (France université numérique).

… ou en passant des certifications de langue

Vous pouvez également en profiter pour vous mettre à jour de vos certifications de langue comme le TOEIC, le TOEFL ou le CLES. Non seulement ces certifications vous permettront de bien mesurer votre réel niveau, mais elles vous seront également utiles dans la poursuite de vos études (certaines écoles les exigent à l'entrée), voire dans votre vie professionnelle.

Quels que soient vos choix pour cette année, pensez à vous laisser un peu de temps pour réfléchir à ce que vous allez faire l'an prochain. L'année va vite passer !
 

Ne pas rater les prochaines étapes du calendrier
Si vous êtes en première année de l'enseignement supérieur et que vous souhaitez reprendre vos études à la rentrée prochaine, ne laissez pas filer le calendrier APB. Les inscriptions se feront du 20 janvier au 20 mars 2015.
Et si vous envisagiez de reprendre le chemin des cours au second semestre, sachez qu'un certain nombre d'établissements font des rentrées décalées, en janvier ou février. Rendez-vous sur le "Salon de la rentrée décalée", à Paris, les 10 et 11 janvier. 

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