Portrait

Quel(s) métier(s) pour Emmanuelle, en terminale S ?

Emmanuelle est créative, curieuse et avide de nouveauté.
Emmanuelle est créative, curieuse et avide de nouveauté. © Myr Muratet pour l'Étudiant
Par Clothilde Hanoteau, publié le 02 octobre 2015
1 min

Excellente élève et passionnée par les sciences et les arts plastiques, Emmanuelle a un vrai potentiel pour les métiers de l’innovation, de la recherche, de la création. La cosmétique, le design textile, le paysagisme sont des secteurs qui l’attirent.

Son parcours scolaire


Avec 16 sur 20 en physique-chimie comme en SVT (sciences de la vie et de la Terre) en seconde, Emmanuelle avait le profil pour entrer en première S. "J’ai vraiment choisi cette orientation pour les matières scientifiques qui sont mes disciplines fortes, surtout la physique-chimie. Le début d’année a été dur en physique-chimie ; pour progresser, j’ai fait beaucoup d’exercices", explique-t-elle. Dans les autres matières,  en français, mathématiques et SVT, elle a obtenu de très bons résultats. Elle a fini avec une moyenne générale de 14,5/20 et a été deuxième de sa classe.

L’année de première a renforcé son intérêt pour les sciences, chimie et biologie en tête, et son goût pour l’expérimentation. Ce qui lui a permis de choisir la spécialité physique-chimie en terminale. Aux épreuves anticipées du bac, elle a obtenu une moyenne de 17 en français, et 18 en TPE (travaux personnels encadrés).

Sa personnalité


Curieuse et créative, Emmanuelle aime tout ce qui sort de la routine. Elle souhaiterait "un emploi qui ne soit pas figé", indique-t-elle. "Apprendre et comprendre comment ça marche", voilà ce qui la motive. Elle a besoin d’avoir des résultats concrets. Proche de la nature et sportive, elle s’entraîne au tir à l’arc et fait du vélo pendant les vacances. Ses autres hobbies sont le dessin, la cuisine, de temps en temps, et la photographie. "Je lis des romans de SF [science-fiction], et je regarde beaucoup de films", raconte Emmanuelle.

Elle a déjà réfléchi à son orientation après le bac et à la façon dont elle pourrait combiner sciences et création. "J’ai listé des domaines qui me plaisent : les arômes, la cosmétique, les matériaux, les sciences du vivant, en particulier la biologie végétale. De nombreuses pistes qui peuvent la mener à des métiers en relation avec l’innovation, la recherche, la création."
Emmanuelle pourrait devenir aromaticienne, ingénieure textile ou ingénieure du bois !

Les filières de la recherche et de l'innovation


Les métiers qui allient sciences et art,
les principaux centres d’intérêt d’Emmanuelle, correspondent à son profil, par exemple, aromaticienne, ingénieure textile, ingénieure du bois. De nombreuses formations sont possibles.

- Les CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles) BCPST (biologie, chimie, physique, sciences de la Terre).
- Le cycle pluridisciplinaire d’études supérieures PSL-lycée Henri-IV (75).
Le DUT génie biologique, option ABB (analyse biologique et biochimique) et option agronomie.
- Le DUT chimie.
- Le DUT SGM (sciences et génie des matériaux) arts appliqués à l’IUT de Chambéry (73), en partenariat avec l’ENAAI.
- Les licences en biochimie, chimie, physique-chimie, sciences du vivant…
- Les écoles d’ingénieurs postbac en agriculture, agronomie, agroécologie, agroalimentaire : écoles de la FESIA (réseau de quatre écoles d’ingénieurs en sciences du vivant, agriculture, agroalimentaire, environnement).
- L’ESB (École supérieure du bois) à Nantes (44).
- L’ENSAIT (École nationale supérieure des arts et industries textiles) à Roubaix (59).
- Les 19 écoles d’ingénieurs de chimie de la Fédération Gay-Lussac.
- L’ISIPCA (Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l’aromatique alimentaire), à Versailles (78).
- Les masters en cosmétique, aromatique alimentaire et parfumerie de l’université de Versailles (78), de Montpellier 2 (34) ou d’AgroSup Dijon (21).

La création, le paysagisme


Les formations en design textile et en paysagisme
peuvent également constituer des pistes pour Emmanuelle. Rigueur, inventivité et curiosité sont les qualités requises dans ces deux secteurs.

- L’ENSCI-Les Ateliers (École nationale supérieure de création industrielle) avec son double cursus sciences et design, l’un avec l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, et l’autre avec l’université Joseph-Fourier à Grenoble.
- L’ENSP (École nationale supérieure de paysage), implantée à Versailles (78) et à Marseille (13), pour sa formation en trois ans (entrée sur concours après bac + 2) de DEP (diplômé d’État de paysagiste) et ses masters ouverts aux bac + 4 en géographie, environnement et aux ingénieurs.
- L’ENSNP (École nationale supérieure de la nature et du paysage) à Blois (41), qui forme des ingénieurs en cinq ans.
- Les écoles nationales supérieures d’architecture, dont certaines proposent des filières en paysage comme celles de Bordeaux et de Lille.
- La formation d’ingénieur en paysage de l’AgroCampus Ouest, à Angers (49).

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